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Moyen Orient et Monde - Syrie

Moscou a « éliminé » les auteurs d’une attaque contre une base russe

Les auteurs d'une attaque au mortier menée le 31 décembre contre la base militaire russe en Syrie de Hmeimim, qui avait fait deux morts dans les rangs russes, ont été « éliminés », a annoncé hier l'armée russe. « Le commandement de nos troupes en Syrie a mené une opération spéciale de recherche et d'élimination du groupe de combattants ayant mené l'attaque au mortier contre la base de Hmeimim », a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué. « Dans l'étape finale de l'opération, le groupe des forces spéciales russes a établi le camp de base de ces combattants près de la frontière ouest de la province d'Idleb », poursuit ce communiqué, qui précise que le lieu était sous la surveillance de drones de l'armée russe.
Quand ces combattants, dont l'affiliation n'a pas été rendue publique, s'apprêtaient à quitter leur camp en minibus, ils ont été « détruits pas un missile guidé Krasnopol ». « Un lieu d'assemblage et de stockage de drones a également été découvert » puis détruit dans la province d'Idleb, précise ce communiqué. Deux militaires russes avaient été tués le 31 décembre dans une attaque au mortier sur la base aérienne de Hmeimim, avait annoncé le ministère russe de la Défense le 4 janvier. Cette attaque a également endommagé sept appareils de l'aviation russe, dont des Su-24 et des Su-35, certains ayant subi de graves dommages. La sécurité a été accrue après l'attaque autour de la base de Hmeimim, située dans l'ouest de la Syrie, a précisé le ministère. Malgré le retrait partiel de ses troupes annoncé en décembre, la Russie maintient en Syrie trois bataillons de police militaire et garde sa base aérienne de Hmeimim et la base militaire navale de Tartous, ainsi que son centre de réconciliation des belligérants.
Parallèlement, Damas a accusé hier la Turquie d'avoir aidé les rebelles syriens à lancer jeudi leur contre-offensive dans la province d'Idleb face aux forces gouvernementales. « Les terroristes du Parti islamique du Turkestan ont réuni une grande partie de leurs troupes (...) et lancé leur attaque avec le soutien direct, les instructions et la supervision du régime turc », écrit l'agence SANA, en expliquant que l'information lui a été confirmée par des commandants présents dans la région, située près de la frontière turque. Des véhicules turcs ont été utilisés par les rebelles, ajoute l'agence de presse. La Turquie n'a pas réagi à ces accusations. Fermement opposée au régime de Bachar el-Assad et soutien des rebelles syriens, la Turquie œuvre avec la Russie et l'Iran, alliés de Damas, pour tenter de trouver une issue politique au conflit armé.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a demandé jeudi à son homologue russe, Vladimir Poutine, d'intervenir pour mettre fin aux offensives de l'armée syrienne dans la région afin de respecter les accords d'Astana qui ont notamment établi des zones de « désescalade ». Jeudi, les rebelles syriens, dominés par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ont lancé une contre-attaque dans la province d'Idleb pour contenir l'avance des forces gouvernementales.

Les auteurs d'une attaque au mortier menée le 31 décembre contre la base militaire russe en Syrie de Hmeimim, qui avait fait deux morts dans les rangs russes, ont été « éliminés », a annoncé hier l'armée russe. « Le commandement de nos troupes en Syrie a mené une opération spéciale de recherche et d'élimination du groupe de combattants ayant mené l'attaque au mortier contre la...

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