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Liban - Grand Sérail

Hariri informé de la création d’un Institut Charles de Gaulle à l’ESA

Saad Hariri entouré des membres de la délégation de la Fondation Charles de Gaulle et de l’ESA, hier, au Grand Sérail. Photo Dalati et Nohra.

Le Premier ministre Saad Hariri a reçu hier le président de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine de Charles de Gaulle au Liban (FSPCGL), Christian Besse, en présence du directeur général de l'ESA, Stéphane Attali, de la directrice de l'Institut français du Liban, Véronique Aulagnon, et du cofondateur de l'Institut Charles de Gaulle Liban, Georges Nour.
« Nous avons été reçus par le président Saad Hariri au sujet de la Fondation Charles de Gaulle que nous mettons en place sur le campus de l'ESA. Ce sera le premier institut de la Fondation Charles de Gaulle hors de France », a indiqué M. Besse à l'issue de la réunion.
« La plupart de temps, lorsqu'il est question de Charles de Gaulle, il y a trois lieux de mémoire en France qui sont : les Invalides, Colombey-les-Deux-Églises et Lille, où se situait sa maison natale », a souligné le président de la Fondation.
« C'est donc la première fois qu'il y a une Fondation Charles de Gaulle en dehors de la France, qui va exister au sein du campus de l'ESA à Beyrouth. Pourquoi ? Parce que Charles de Gaulle a vécu de 1929 à 1932 au Liban, et il nous semblait donc normal de pouvoir y mettre en place un lieu de mémoire. Ce sera une maison qui existera à côté de la Maison rose dans le campus de l'ESA et qui aura trois espaces », a-t-il ajouté.
« Le premier espace sera un espace mémoriel, a expliqué Christian Besse. Le deuxième espace sera un espace pédagogique parce qu'il y a pas moins de 60 000 enfants qui parlent le français au Liban. C'est un pays francophone donc il nous semblait tout à fait important de pouvoir capitaliser sur ces éléments-là. Il y aura donc un espace pédagogique avec des connexions internet, la possibilité de voir le site et d'avoir des documents très intéressants pour faire des exposés, parce que les enfants, s'ils passent le bac français, vont pouvoir expliquer qui est Charles de Gaulle, homme de la résistance mais aussi homme de gouvernement. »
« Puis il y a aura un autre espace plus directement connecté à l'ESA où on développera les vraies valeurs du gaullisme à travers le management parce qu'il est important, pour manager les hommes, d'avoir des valeurs qui nous permettent d'optimiser les structures de l'entreprise », a-t-il ajouté.
« Pour nous, il y a deux éléments importants, a indiqué de son côté Véronique Aulagnon. C'est un très beau projet pour faire vivre la mémoire du général de Gaulle auprès des jeunes générations. Ce n'est pas un projet qui est seulement tourné vers la mémoire du passé, mais qui veut transmettre cette mémoire aux jeunes générations.
« Près de 50 % des enfants sont scolarisés en français et en arabe et 60 000 fréquentent des écoles à programme français au Liban. C'est le plus grand réseau de l'enseignement français à l'étranger », a-t-elle indiqué.
« Le deuxième point qui est très important pour nous, c'est que c'est une nouvelle étape dans le développement de l'ESA de Beyrouth, qui a fêté il y a peu ses 20 ans, qui est un fleuron de la coopération franco-libanaise en matière d'enseignement supérieur et qui va permettre à l'école, qui était originellement une école de commerce, de se doter d'une nouvelle corde à son arc avec cette dimension de gouvernance qui est fondamentale dans le région », a ajouté Mme Aulagnon.
« Ce sera un espace très largement ouvert au public et qui sera dédié en partie à la commémoration et à la préservation du patrimoine et du souvenir du général de Gaulle, mais qui sera également dédié à la formation des scolaires et des futurs dirigeants de ce pays », a affirmé pour sa part Stéphane Attali.
« Un programme à vocation régionale sera destiné en priorité aux Libanais mais sera aussi capable d'accueillir et de proposer des projets en dehors du Liban. Mais encore une fois, c'est important de rappeler que c'est la première fois qu'un tel institut voit le jour en dehors de la France et c'est au Liban que cette initiative se déroule – et ce n'est pas un hasard », a relevé Stéphane Attali.
« À l'initiative de la Fondation Charles de Gaulle en France et avec le soutien de l'ambassade de France au Liban et de l'ESA est né le projet de création de l'Institut Charles de Gaulle sur le campus de l'ESA à Clemenceau », a indiqué quant à lui Georges Nour.
« Le projet a trois objectifs : un objectif académique, un objectif lié aux idées de Charles de Gaulle et un objectif de promotion de la francophonie au Liban. C'est ce dont nous avons discuté avec le Premier ministre pour obtenir son soutien et commencer le travail le plus tôt possible », a-t-il noté.

Le Premier ministre Saad Hariri a reçu hier le président de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine de Charles de Gaulle au Liban (FSPCGL), Christian Besse, en présence du directeur général de l'ESA, Stéphane Attali, de la directrice de l'Institut français du Liban, Véronique Aulagnon, et du cofondateur de l'Institut Charles de Gaulle Liban, Georges Nour.« Nous avons...

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Excellente initiative

Tabet Ibrahim

10 h 43, le 09 janvier 2018

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Commentaires (1)

  • Excellente initiative

    Tabet Ibrahim

    10 h 43, le 09 janvier 2018

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