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Des organisations dont RSF demandent à Macron de dénoncer le sort des journalistes en Turquie

Des syndicats et organisations de journalistes, dont RSF, ont demandé jeudi au président Emmanuel Macron de dénoncer la situation en Turquie où de nombreux journalistes sont emprisonnés, et de demander leur libération à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, à la veille de sa visite à Paris.

"Nous demandons au président français de dénoncer avec fermeté l'injustice qui frappe les journalistes turcs et qui aboutit à ce que plus d'une centaine d'entre eux soient actuellement emprisonnés, déjà condamnés ou dans l'attente d'un jugement", écrivent dans un communiqué commun Reporters sans frontières (RSF), la société d'auteurs Scam, l'équipe du Prix Albert Londres et le collectif de journalistes d'investigation "Informer n'est pas un délit".

"Depuis la tentative de coup d'Etat de juillet 2016, c'est une guerre impitoyable contre la profession de journaliste que mène Monsieur Erdogan, avec la fermeture de très nombreux médias, une multitude d'arrestations arbitraires, (...) des simulacres de procès menés par une institution judiciaire aux ordres du régime", dénoncent ces organisations.
"Cette répression qui place la Turquie au 155e rang sur 180 pays dans le classement mondial établi par RSF doit être condamnée par Monsieur Macron", poursuivent-elles.

Dans un autre communiqué, plusieurs syndicats français de journalistes (SNJ, SNJ-CGT et CFDT) dénoncent une visite qui "sonne comme une véritable provocation", alors que la Turquie est "la plus grande prison au monde de journalistes".
"La France, trop souvent silencieuse comme l'Europe sur la situation en Turquie, doit exiger : la libération des journalistes emprisonnés, la réouverture des médias fermés par le pouvoir, le retour au pluralisme, le retour à la liberté d'expression, la réintégration de tous les bannis d'Erdogan", réclament les syndicats.

Emmanuel Macron a assuré lors de ses vœux à la presse mercredi qu'il aborderait la "situation des journalistes emprisonnés, empêchés d'exercer leur métier" avec Recep Tayyip Erdogan lors de sa visite parisienne.
"Je le ferai dans le respect mais avec le souci de défendre, en même temps si je puis dire, nos valeurs et nos intérêts", a indiqué le chef de l'Etat, rappelant notamment son intervention pour faire libérer le photographe français Mathias Depardon et l'étudiant en journalisme Loup Bureau, arrêtés en Turquie l'an dernier.

Pour sa première visite en France depuis le putsch avorté en juillet 2016 et l'élection de M. Macron à la présidence en mai 2017, le dirigeant turc sera reçu à l'Elysée pour un entretien suivi d'un déjeuner.

Des syndicats et organisations de journalistes, dont RSF, ont demandé jeudi au président Emmanuel Macron de dénoncer la situation en Turquie où de nombreux journalistes sont emprisonnés, et de demander leur libération à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, à la veille de sa visite à Paris.
"Nous demandons au président français de dénoncer avec fermeté l'injustice qui frappe les...