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Liban - Communautés

À l’occasion du Nouvel An, des prières pour la paix et la dignité humaine

Le patriarche Béchara Raï présidant l’office divin du Nouvel An en l’église Notre-Dame au siège patriarcal à Bkerké. Photo ANI

Des prières à l'intention de la paix ont été dites lors des messes du Nouvel An célébrées dans le pays. Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a appelé les fidèles « au salut par le Christ » et, par conséquent, à œuvrer « pour le salut des autres » dans toutes ses dimensions : spirituel, moral, matériel et politique. Sur ce dernier point, il a mis l'accent sur l'importance « d'un pouvoir politique responsable et honnête, qui veille à renforcer la démocratie, à protéger les droits des citoyens, à activer les systèmes de surveillance et à lutter contre la corruption, les pots-de-vin et le détournement des fonds publics ».
« Les conflits, quelles que soient leurs formes ou leurs raisons, vont à l'encontre de l'identité et du message du christianisme », a poursuivi Mgr Raï, qui a célébré la messe en l'église Notre-Dame au siège patriarcal à Bkerké. Il a appelé à renforcer les quatre fondements de la paix : la justice, la vérité, la liberté et la charité.
Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi, s'est quant à lui interrogé sur « le sens de la vie si on ne vivait pas en paix avec soi et les autres ». Dans son homélie, il a souligné que la violence ne se limite plus « aux meurtres, aux attentats, à la destruction ou à l'extermination », mais englobe aussi la violence orale et morale qui nuit à la dignité des hommes. « Les disputes que nous observons dans les rues pour une priorité de passage qui se soldent parfois par des meurtres et ce dont nous témoignons sur les réseaux sociaux et dans les médias sont le présage d'une catastrophe humaine », a constaté Mgr Audi au cours de la messe célébrée en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, dans le centre-ville de Beyrouth. « L'homme n'a plus aucune valeur », a déploré le métropolite. Il a conclu en soulignant qu' « une vie sans vertus est futile et vide », et qu' « une politique sans vertus n'est pas constructive », d'où l'importance de la vertu, notamment chez « le gouvernant, pour qu'il l'insuffle dans la société et pour que sa politique soit juste et honnête ».
L'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, a célébré la messe en l'église Notre-Dame du Rosaire, à Ras Beyrouth, à l'intention de la paix au Liban et dans le Moyen-Orient. Il a rappelé dans son homélie qu'il y a près de cinquante ans, l'Église catholique a décrété le 1er janvier Journée mondiale de la paix. Or celle-ci « est loin d'être réalisée », a déploré l'archevêque, affirmant que « l'arrogance ne peut mener à la paix ». Et d'insister sur le fait que « la paix humaine restera fragile » tant qu'on est « envieux » et qu' « on ne se préoccupe pas de l'existence et des droits de l'autre ».
Enfin, l'archevêque melkite de Beyrouth et de Jbeil, Mgr Cyrille Bustros, a célébré la messe en la cathédrale Saint-Élie des grecs-catholiques au centre-ville de Beyrouth, prêchant la paix au Liban et dans le monde arabe.

Des prières à l'intention de la paix ont été dites lors des messes du Nouvel An célébrées dans le pays. Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a appelé les fidèles « au salut par le Christ » et, par conséquent, à œuvrer « pour le salut des autres » dans toutes ses dimensions : spirituel, moral, matériel et politique. Sur ce dernier point, il a mis l'accent sur...

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