L'exécutif iranien "testé" par ses citoyens, selon l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU

Le gouvernement iranien "est testé par ses propres citoyens", a estimé dimanche l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, après trois jours de contestation en Iran contre les difficultés économiques et le pouvoir.
"Le peuple iranien réprimé depuis longtemps trouve maintenant sa voix" lors de manifestations "pacifiques", a-t-elle ajouté dans un communiqué, en espérant "que la liberté et les droits de l'homme soient respectés" en Iran.
Samedi, le président américain Donald Trump avait réitéré ses avertissements en direction du pouvoir iranien, déclarant que "les régimes oppresseurs ne peuvent perdurer à jamais".
A l'aube de cette nouvelle année, "nos espoirs et nos prières sont avec les millions de gens qui souffrent terriblement de gouvernements répressifs en Corée du Nord, au Venezuela, à Cuba et spécialement en Iran", a aussi affirmé dans son communiqué Nikki Haley qui a rang de ministre dans l'administration du républicain Trump.
Depuis un an, l'Iran est la cible du gouvernement américain qui dénonce régulièrement l'accord nucléaire international conclu en 2015 pour garantir l'usage pacifique de son programme atomique, l'influence ou la participation de Téhéran dans plusieurs conflits en cours au Moyen-Orient, et le développement de ses missiles à longue portée.
Téhéran a averti dimanche que les manifestants antigouvernementaux allaient "payer le prix" et limité l'accès aux réseaux sociaux pour tenter d'empêcher de nouvelles protestations. Les manifestations ont fait deux morts en trois jours.