Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Syrie: de Mistura demande de l'aide au Conseil de sécurité

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a demandé mardi au Conseil de sécurité des idées pour rédiger une Constitution et organiser des élections dans le pays, afin de relancer un règlement politique du conflit dans l'impasse.

"Je pense qu'il est temps pour l'ONU de préciser les problématiques constitutionnelle et électorale", a-t-il déclaré aux 15 membres du Conseil de sécurité, en évoquant l'"occasion en or" manquée lors du dernier round de discussions à Genève.

Ce dernier s'est achevé à la mi-décembre sans avancée, et Staffan de Mistura a accusé la délégation gouvernementale de "ne pas avoir cherché vraiment à avoir un dialogue" alors que l'opposition était venue unie en Suisse.
"Nous parlons depuis longtemps du processus constitutionnel et des élections et nous n'avons pas été en mesure dans les discussions inter-syriennes d'impliquer réellement les deux parties. Laissez-moi vous demander de l'aide", a ajouté Staffan de Mistura.
Selon lui, des propositions sur la Constitution et les élections permettraient de "stimuler une consultation plus large".

Après son aveu d'échec à Genève, le rôle que l'ONU peut encore jouer dans le règlement du conflit syrien semble compromis alors que la Russie apparaît comme un acteur incontournable.
En parallèle du processus de Genève, Moscou, fort de ses acquis militaires sur le terrain, est à l'initiative pour des discussions politiques entre le régime et certains représentants de l'opposition au Kazakhstan ou en Russie.

De nombreuses initiatives ont été prises pour un règlement pacifique du conflit qui ravage la Syrie depuis 2011, mais elles ont toutes échoué, avec le sort réservé au président Bachar el-Assad comme principale pierre d'achoppement.
La guerre a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a demandé mardi au Conseil de sécurité des idées pour rédiger une Constitution et organiser des élections dans le pays, afin de relancer un règlement politique du conflit dans l'impasse.
"Je pense qu'il est temps pour l'ONU de préciser les problématiques constitutionnelle et électorale", a-t-il déclaré aux 15 membres du Conseil...