Un haut responsable de l'administration rebelle au Yémen a fui la capitale Sanaa après l'assassinat de son allié, l'ex-président Ali Abdallah Saleh, ont indiqué mercredi son entourage et des sources tribales.
Le 5 décembre, les rebelles houthis, soutenus par l'Iran, se sont assuré le contrôle de Sanaa après avoir tué la veille Ali Abdallah Saleh, leur ancien allié dans la guerre contre le gouvernement, devenu leur adversaire.
Ils ont ainsi pris le contrôle de tous les sites qui étaient tenus par les partisans de M. Saleh, qui avait tendu la main à l'Arabie saoudite, à la tête d'une coalition combattant les houthis depuis mars 2015.
Qassem al-Kassadi, un cadre important du parti de l'ex-président Saleh, a fui Sanaa pour sa ville natale dans la province de Baïda (centre), ont précisé des sources tribales et un de ses proches.
Cette province est sous le contrôle des forces progouvernementales et M. Kassadi est sous la protection de sa tribu, ont-ils ajouté.
Il n'était pas clair si M. Kassadi a rallié les rangs des partisans du gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, basé dans la ville d'Aden (sud) et soutenu par la coalition sous commandement saoudien.
Selon des membres du parti de l'ex-président tué, les houthis ont lancé une vaste campagne de répression, arrêtant des centaines de personnes suspectées d'être pro-Saleh. Des informations non confirmées ont aussi fait état d'exécutions sommaires.
Depuis 2015, la guerre au Yémen a fait plus de 8.750 morts dont de nombreux civils et engendré une grave crise humanitaire.
Le 5 décembre, les rebelles houthis, soutenus par l'Iran, se sont assuré le contrôle de Sanaa après avoir tué la veille Ali Abdallah Saleh, leur ancien allié dans la guerre...
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