« Les États-Unis et leurs alliés dans la région ont placé le monde arabe et islamique face à deux options : la résistance ou Jérusalem comme capitale d'Israël. Ils ont tout pris aux Arabes et ont tout donné aux Israéliens. (...) Toute option autre que celle de la résistance est reddition, soumission, humiliation et disparition des droits, de la Palestine et de Jérusalem. »
C'est par ces mots que le président du conseil politique du Hezbollah, Ibrahim Amine el-Sayyed, a réagi samedi à la décision du président des États-Unis, Donald Trump, concernant le statut de Jérusalem. « Le timing de la déclaration du président américain coïncide avec la victoire de l'axe de la résistance en Irak et en Syrie et la défaite de l'axe américain », a poursuivi le responsable du parti chiite.
« Il s'est avéré qu'il n'y a pas de guerre sunnito-chiite, et que toute cette hostilité fabuleuse à l'Iran et au Hezbollah vise à torpiller l'option de la résistance », a-t-il ajouté, pointant du doigt la « complicité de longue date » entre les États-Unis et « leurs alliés dans la région ».
Même son de cloche du côté du cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du parti, qui a estimé que « l'accueil favorable dont Trump a bénéficié en Arabie saoudite, qui a réuni à Riyad pour le recevoir 55 chefs d'États arabes et islamiques, constitue un accueil à celui qui humilie les chefs, les princes et les dirigeants arabes ».
« Où sont les États arabes qui organisent des conférences et des sommets, alors que l'ennemi israélien judaïse Jérusalem et implante des colonies (...) ? Ils se contentent d'inonder Israël de communiqués et de conférences et établissent des alliances militaires qui sont utilisées pour combattre le Yémen, la Syrie, l'Iran et la résistance (...), au lieu de faire face à l'ennemi israélien », a ajouté le cheikh Kaouk.
« Le plus grave dans la décision américaine, c'est qu'elle pave la voie au marché du siècle pour provoquer la chute du droit au retour (...) et implanter les Palestiniens au Liban, augmenter les agressions israéliennes contre Gaza et la Cisjordanie et menacer la Syrie, le Liban et la région. La nation n'a plus d'autre choix que l'option gagnante, la stratégie de la résistance, formule unique de dissuasion face à Israël et aux États-Unis », a-t-il noté, avant de conclure : « La réponse de la résistance à Donald Trump doit se faire à travers le renforcement de ses capacités militaires et de son projet à l'échelle régionale. »
Liban
Pour le Hezbollah, « toute option autre que la résistance est une reddition »
OLJ / le 11 décembre 2017 à 00h00
commentaires (5)
IL Y A DES ACCORDS... PAR CERTAINS NOMMES REDDITIONS ... PLUS HONORABLES QUE DES VICTOIRES DITES DIVINES ET QUI NE SONT QUE DES DEBANDADES ! MILITAIRES OU POLITIQUES SOIENT-ELLES...
LA LIBRE EXPRESSION
12 h 55, le 11 décembre 2017