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Économie - Brexit

L’Union européenne et Londres scellent un accord

Les trois priorités absolues que les Européens avaient posées comme préalable étaient le sort de la frontière irlandaise, la facture du divorce et les droits des citoyens. AFP

La Commission européenne et le Royaume-Uni ont fini par tomber d'accord hier sur les modalités de leur divorce après des mois de discussions tendues, ouvrant la voie à des discussions commerciales pour l'avenir post-Brexit. Les événements s'étaient accélérés ces derniers jours jusqu'à une rencontre tôt hier matin à Bruxelles, annoncée au dernier moment, entre la Première ministre britannique Theresa May et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Les deux dirigeants sont parvenus à un accord de principe pour clore la première phase de négociations entamée en juin, un an après le référendum historique par lequel les Britanniques ont décidé de quitter l'UE et de mettre fin à plus de 40 ans d'une relation mouvementée.

Quinze pages
La Commission recommande désormais aux autres pays de l'UE de constater que des « progrès suffisants » ont été faits pour qu'ils acceptent de discuter avec Londres de leurs relations futures, notamment sur le plan commercial. Cette décision devra être prise par les dirigeants des 27 lors d'un sommet européen à Bruxelles, programmé le 15 décembre. S'ils donnent leur feu vert, les deux parties pourront ainsi ouvrir cette seconde phase, que Londres s'impatientait de pouvoir lancer.
Les trois priorités absolues que les Européens avaient posées comme préalable étaient le sort de la frontière irlandaise, la facture du divorce et les droits des citoyens. Celles-ci ont fait l'objet d'un compromis sous la forme d'un texte de quinze pages. Le négociateur de l'UE, Michel Barnier, a souligné que l'entente politique sur le dossier irlandais, qui avait fait capoter lundi une première version de l'accord, devrait maintenant faire l'objet de discussions techniques. « En Irlande du Nord, nous garantirons qu'il n'y aura pas de frontière dure » avec l'Irlande, a assuré Mme May, dont les engagements ont soulagé le gouvernement irlandais. Sur le droits des ressortissants expatriés, la Commission a assuré que « les citoyens de l'Union vivant au Royaume-Uni et les citoyens britanniques installés dans l'UE à 27 conserveront les mêmes droits une fois que le Royaume-Uni aura quitté l'UE ». Concernant la facture du Brexit, les deux camps se sont accordés comme prévu sur une « méthodologie » de calcul, et non sur un chiffre final. L'accord prévoit que Londres continuera à verser ses contributions prévues dans le budget de l'UE en 2019 et 2020. Et restera ensuite redevable des engagements pris dans les budgets passés, mais pas encore payés. Déjà sous le feu des critiques des europhobes britanniques, le gouvernement de Mme May a de son côté donné publiquement une fourchette de 40 à 45 milliards d'euros (soit 47 à 52 milliards de dollars).
(Source : AFP)

La Commission européenne et le Royaume-Uni ont fini par tomber d'accord hier sur les modalités de leur divorce après des mois de discussions tendues, ouvrant la voie à des discussions commerciales pour l'avenir post-Brexit. Les événements s'étaient accélérés ces derniers jours jusqu'à une rencontre tôt hier matin à Bruxelles, annoncée au dernier moment, entre la Première...

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