Le procureur général près la cour de cassation, Samir Hammoud, a transmis à la Cour d'appel du Mont-Liban la notification déposée par un avocat contre l'ancien député Fares Souhaid accusé d'avoir blasphémé publiquement le nom de Dieu (article 473 du Code pénal), rapporte jeudi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Dans un tweet publié mercredi et portant sur le Hezbollah, M. Souhaid a commis une faute de frappe – une lettre a manqué au mot "Hezb"– donnant à son propos le sens d'une insulte faite au parti chiite. Après avoir retiré son tweet, M. Souhaid a présenté ses excuses à la base populaire du Hezbollah, assurant que tout en étant opposé à la ligne politique du parti, il ne se permettrait jamais de lui manquer de respect.
Mais en dépit des excuses de Farès Souhaid, Wafic Safa, le responsable du service sécuritaire du parti, serait entré en contact hier avec le ministre de la Justice, Salim Jreissati, pour lui demander de prendre les mesures adéquates au sujet du tweet de M. Souhaid, dans la mesure où il comportait, selon le responsable du Hezbollah, une atteinte au parti chiite.
Dans un tweet publié mercredi et portant sur le...
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