Des centaines de manifestants indépendantistes catalans se rassemblaient jeudi matin pour une grande manifestation au coeur du quartier européen de Bruxelles, afin d'interpeller l'UE sur le sort de la Catalogne, a constaté l'AFP.
Les organisateurs de la manifestation -- deux associations indépendantistes catalanes -- attendent plus de 20.000 personnes sous le mot d'ordre "Europe Réveille-toi !". Les manifestants doivent se mettre en route à la mi-journée depuis un parc situé à deux pas des institutions européennes.
"Nous ne pouvons pas abandonner notre président, qui est en exil ici", a expliqué à l'AFP Antoni Llenas, 59 ans, arrivé tôt jeudi matin drapeau à l'épaule, en référence à Carles Puigdemont, président destitué de la Catalogne réfugié en Belgique depuis fin octobre en compagnie de quatre autres dirigeants séparatistes.
"Nous sommes ici pour continuer la lutte pour notre indépendance et pour demander la liberté de nos prisonniers politiques", a-t-il ajouté.
La capitale de l'Europe était envahie depuis le début de la matinée par des manifestants arborant les couleurs indépendantistes, arrivés ces derniers jours à Bruxelles par avion, par bus, mais aussi en camping-cars ou en voiture. Alors que les hôtels ont été pris d'assaut, certains ont trouvé un toit chez l'habitant, dans des familles flamandes ou wallones.
Cette manifestation intervient en pleine campagne pour des élections régionales cruciales en Catalogne le 21 décembre.
Carles Puigdemont, visé par des poursuites judiciaires en Espagne, a annoncé mercredi son intention de rester en Belgique "pour l'instant", au lendemain du retrait par un juge espagnol du mandat d'arrêt européen émis par Madrid.
Les organisateurs de la manifestation -- deux associations indépendantistes catalanes -- attendent plus de 20.000 personnes sous le mot d'ordre "Europe...
Les plus commentés
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne