Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Des Casques bleus en Ukraine, "première priorité" des Etats-Unis, affirme Tillerson

Le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson a estimé que "la première priorité" en Ukraine était de "mettre fin à la violence" en déployant des forces de maintien de la paix, mercredi à Bruxelles.

"Mettre fin à la violence, c'est notre première priorité et pour y parvenir nous devons mettre en place une force de maintien de la paix", a martelé le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse au siège de l'Otan.

M. Tillerson a par ailleurs dénoncé avec force "l'agression russe" en Ukraine, "la plus grande menace contre la sécurité européenne", et rappelé que l'Alliance ne pourra pas "normaliser" ses relations avec Moscou "tant que la Russie poursuivra son occupation illégale de l'Ukraine".
"La Russie a longtemps résisté (au déploiement d') une force de maintien de la paix, mais ils sont désormais d'accord", a-t-il souligné.

"Nous avons des différends significatifs sur le mandat que la force de maintien de la paix recevra, sur l'étendue du mandat, et c'est la raison pour laquelle nous continuons nos discussions avec les Russes", a précisé le ministre.
"Nous espérons que nous pourrons surmonter ces différences, nous pensons que c'est vital pour arrêter les violences" alors que "des gens meurent encore tous les jours" dans les affrontements dans l'est de l'Ukraine, a ajouté M. Tillerson.

La proposition russe d'envoyer une force de l'ONU en Ukraine, qui fait l'objet d'un projet de résolution à l'ONU, ne vise qu'à faire accompagner les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) -- censés patrouiller sur la ligne de front -- de Casques bleus légèrement armés.

La proposition ukrainienne va bien au-delà. Kiev voudrait des Casques bleus dans tout l'Est ukrainien, notamment le long de sa frontière avec la Russie pour empêcher l'arrivée sur son territoire d'armes ou d'hommes armés.

A la mi-septembre, le président russe Vladimir Poutine s'était dit favorable à un déploiement d'une force de l'ONU pour protéger les observateurs de l'OSCE dans tout l'Est rebelle de l'Ukraine et plus seulement sur la ligne de démarcation comme suggéré auparavant.

Quelque 600 observateurs de l'OSCE sont chargés de contrôler le respect des accords de paix conclus entre l'Ukraine et la Russie sous les parrainages de la France et de l'Allemagne. Fin avril 2017, un collaborateur de l'organisation, un Américain, avait été tué dans l'explosion d'une mine au passage d'une patrouille.

Le conflit entre l'armée ukrainienne et les rebelles -- soutenus militairement par la Russie, selon Kiev et les Occidentaux -- a fait plus de 10.000 morts en près de trois ans et demi. Des heurts se produisent régulièrement malgré la signature des accords de paix de Minsk en 2015 et de régulières annonces de trêves, que les deux parties s'accusent mutuellement de violer.

Le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson a estimé que "la première priorité" en Ukraine était de "mettre fin à la violence" en déployant des forces de maintien de la paix, mercredi à Bruxelles.
"Mettre fin à la violence, c'est notre première priorité et pour y parvenir nous devons mettre en place une force de maintien de la paix", a martelé le chef de la...