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Le fils de Saleh appelle les Yéménites à venger son père

Le fils de l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, tué lundi par les miliciens chiites houthis près de Sanaa, a appelé mardi les Yéménites à venger son père, dans un discours diffusé par une chaîne saoudienne, Al Ekbaria.

"Je conduirai la bataille jusqu'à ce que le dernier Houthi soit chassé du Yémen", a déclaré Ahmed Ali Saleh, qui est assigné à résidence aux Emirats arabes unis, alliés de l'Arabie saoudite dans la guerre contre les Houthis, appuyés par l'Iran. "Le sang de mon père résonnera furieusement jusqu'aux oreilles de l'Iran", a ajouté le fils de l'ancien président. Ahmed Ali Saleh a exhorté tous les partisans de son père à "reprendre le Yémen aux miliciens iraniens houthis".

Ali Abdallah Saleh, qui a dirigé le Yémen pendant 33 ans, a été tué après s'être dit prêt samedi à "tourner la page" de ses relations conflictuelles avec l'Arabie saoudite, ce que les Houthis ont considéré comme une trahison.

Les miliciens houthis et le parti de Saleh, le CGP (Congrès général du peuple), s'étaient alliés en 2015 pour faire face à l'intervention militaire d'une coalition conduite par l'Arabie saoudite visant à rétablir au pouvoir le président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.

L'ancien président Saleh compte de nombreux partisans au Yémen, y compris des officiers de l'armée et des chefs de milices tribales, et ses alliés pourraient avoir un impact sur l'évolution du conflit.

Ahmed Ali Saleh vit assigné à résidence aux Emirats arabes unis, où il a été ambassadeur. Selon des sources politiques à Dubaï, il vit dans une villa d'Abou Dhabi, sous bonne garde et sans contact avec l'extérieur.

Les Emirats arabes unis sont un allié de poids des Saoudiens au sein de la coalition dirigée par Riyad. Celle-ci n'a guère progressé contre l'alliance Houthi-Saleh malgré des milliers de frappes aériennes et le soutien de l'armement et des services de renseignement occidentaux.

Ahmed Ali, ancien commandant de l'unité d'élite des Gardes républicains au Yémen, semble avoir été préparé pour succéder à son père et il pourrait être la dernière chance pour le clan Saleh de regagner de l'influence. On ignore ce qu'il est advenu des autres membres les plus éminents du clan, qui ont mené six jours de combats de rue sanglants contre les Houthis à Sanaa avant leur défaite lundi.

Le fils de l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, tué lundi par les miliciens chiites houthis près de Sanaa, a appelé mardi les Yéménites à venger son père, dans un discours diffusé par une chaîne saoudienne, Al Ekbaria.
"Je conduirai la bataille jusqu'à ce que le dernier Houthi soit chassé du Yémen", a déclaré Ahmed Ali Saleh, qui est assigné à résidence aux Emirats...