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Afghanistan: 11 ministres confirmés dont Défense et Intérieur après des mois de paralysie

Le parlement afghan a confirmé lundi, en direct à la télévision, onze ministres dont ceux de la Défense et de l'Intérieur, après des mois de paralysie, éliminant la seule femme de la liste proposée pour le portefeuille des Mines.

Plus de la moitié des postes ministériels restaient vacants depuis la démission ou le renvoi de leurs titulaires cette année par les députés pour incompétence ou mauvais résultats; parmi les portefeuilles vacants, ceux essentiels liés à la sécurité dans ce pays en guerre permanente depuis près de 40 ans.

Les élus ont confirmé le choix du président Ashraf Ghani pour les ministères de la Défense, l'Intérieur, les Travaux publics, les Affaires tribales, l'Economie, l'Education supérieure, le Tavail et les Affaires sociales, les Communications et la Technologie; les Transports, l'Agriculture. Et rejeté l'unique femme soumise à leur vote, pour le très convoité ministère des Mines.

"Parmi douze nommés que le gouvernement nous a présentés, onze ont été approuvés. Malheureusement notre soeur, nommée pour le ministère des Mines, n'a pu réunir suffisamment de votes", à cinq voix près, a indiqué le président du Parlement Abdul Rauf Ibrahimi à l'issue de la séance.

La plupart des précédents titulaires avaient été démis de leurs fonctions au cours de l'année écoulée pour incompétence ou pour n'avoir pas dépensé la totalité de leur budget.
Mais certains ont été victimes des rivalités à la tête de l'Etat entre le président et le chef de l'exécutif, Abdullah Abdullah.

Le gouvernement d'unité nationale avait été formé à l'issue des élections contestées de 2014 sur la base d'un accord forgé par le secrétaire d'Etat américain de l'époque, John Kerry, pour éviter un vide à la tête du pouvoir.

Depuis lors, les forces de sécurité afghanes, police et armée, ont encaissé des pertes effroyables. Elles souffrent aussi d'un fort taux de désertion et de difficultés de recrutement face aux coups redoublés des insurgés, talibans et le groupe Etat islamique.

Le ministre de la Défense et le chef d'état-major avaient été démis fin avril par le président Ghani suite à la pire attaque contre une base militaire, dans le nord du pays, près de Mazar-i-Sharif, qui avait fait des centaines de morts et blessés parmi les soldats, principalement de jeunes recrues.

Le parlement afghan a confirmé lundi, en direct à la télévision, onze ministres dont ceux de la Défense et de l'Intérieur, après des mois de paralysie, éliminant la seule femme de la liste proposée pour le portefeuille des Mines.
Plus de la moitié des postes ministériels restaient vacants depuis la démission ou le renvoi de leurs titulaires cette année par les députés pour...