Crise gouvernementale : Machnouk évoque une solution "dans la jours qui viennent"

Le ministre libanais de l'Intérieur, Nohad Machnouk, a affirmé vendredi qu'une solution pour sortir de la crise gouvernementale sera trouvée "dans les jours qui viennent". Cette crise a été provoquée le 4 novembre par l'annonce de la démission du Premier ministre, Saad Hariri, depuis Riyad. Le Premier ministre a néanmoins accepté de geler cette démission, au lendemain de son retour au Liban, pour ouvrir la voie aux concertations politiques pour un nouveau compromis.

"Dans les prochains jours, une solution pour sortir de la crise gouvernementale sera définie", a annoncé M. Machnouk à l'issue d'un entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné.

Le président Michel Aoun avait lancé lundi une série de concertations avec les principaux pôles politiques du pays afin de persuader le Premier ministre de revenir définitivement sur sa démission. Ce dernier exige une politique de distanciation effective par rapport aux conflits régionaux, notamment en Syrie, où le Hezbollah, allié de l'Iran, soutient militairement le régime de Bachar el-Assad.

Le ministre de l'Intérieur a en outre assuré que son ministère "est prêt à organiser les élections législatives à la date prévue".
Selon la nouvelle loi électorale, adoptée à la mi-juin, les législatives doivent avoir lieu dans le courant du mois de mai 2018. Avant le début de la crise gouvernementale, la commission ministérielle pour l'application de la loi électorale planchait sur plusieurs modalités de ces élections, notamment la question de l'inscription préalable des électeurs. Depuis le début de la crise, cette commission ne s'est plus réunie.