Assiégée depuis 2013 par le régime de Bachar al-Assad, la Ghouta orientale fait partie des quatre zones de "désescalade" instaurées cette année dans plusieurs régions du pays en vue d'instaurer une trêve durable.
Malgré cela, le régime a intensifié depuis la mi-novembre ses frappes contre cette région --où quelque 400.000 habitants sont confrontés à de graves pénuries de nourritures et de médicaments--, après une attaque des rebelles contre une base militaire dans le même secteur.
Dimanche, les frappes aériennes du régime contre les localités de Misraba et de Madira ont tué 21 civils, tandis que des tirs d'artillerie sur la ville de Douma ont fait deux morts, selon l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays.
"Le bilan pourrait être revu à la hausse en raison de blessés graves", a précisé le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane.
Quatre enfants font partie des civils tués.
Les raids meurtriers qui ont visé la Ghouta ces deux dernières semaines ont fait plus d'une centaine de morts, selon la même source.
En représailles à ces frappes, les rebelles ont tiré des obus et des roquettes sur la capitale, faisant plusieurs morts.
L'ONU a récemment tiré la sonnette d'alarme sur la situation humanitaire dans la Ghouta, qualifiée "d'épicentre de la souffrance" en Syrie par un responsable onusien.
Déclenché en 2011 par la répression gouvernementale de manifestations pacifiques prodémocratie, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes.
Il a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
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