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Liban - Liban-Iran-France

Le désarmement du Hezb est « non négociable », affirme le chef des pasdaran

Le général Jaafari qualifie le président Macron de « jeune homme inexpérimenté ».

Le commandant des gardiens de la révolution iranienne (pasdaran), le général Mohammad Ali Jaafari.

Le commandant des gardiens de la révolution iranienne (pasdaran), le général Mohammad Ali Jaafari, a affirmé hier que le désarmement du Hezbollah était hors de question.
« Le désarmement du Hezbollah est non négociable », a-t-il ainsi déclaré à la télévision publique iranienne, indiquant par ailleurs que les pasdaran veulent « jouer un rôle actif pour aboutir à un cessez-le-feu permanent en Syrie ». Ces déclarations interviennent au lendemain de l'annonce du gel de la démission du Premier ministre, Saad Hariri, annoncée le 4 novembre à Riyad, qui a insisté sur la nécessité pour le Liban de se distancier des conflits dans la région. Mardi dernier, le président iranien, Hassan Rohani, avait lui aussi défendu les armes du parti chiite. « Le Hezbollah fait partie du peuple libanais, il est très populaire dans ce pays et son armement est défensif et sert à contrer d'éventuelles attaques contre le Liban », avait-il dit lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron.
Par ailleurs, le chef des gardiens de la révolution a rejeté l'appel de la France à mettre un terme à son programme balistique, qualifiant Emmanuel Macron de « jeune homme inexpérimenté ». Vendredi dernier, M. Macron avait affirmé que la France souhaitait que « l'Iran ait une stratégie régionale moins agressive » et que soit clarifiée « sa politique balistique qui apparaît comme non maîtrisée ».
Selon la télévision publique iranienne, le général Jaafari a rejeté toute discussion sur le programme balistique de la République islamique.

Rifi réagit
Réagissant dans un tweet aux propos du général Jaafari, l'ancien ministre de la Justice, le général Achraf Rifi, a affirmé que « la référence aux armes du Hezbollah est entre les mains de Téhéran », et que « la décision du Hezbollah est hypothéquée par l'agenda iranien ». « Nous insistons sur notre refus de cet arsenal et de toutes ses branches, plus particulièrement des Brigades de la résistance. Nous sommes attachés à l'armement légal », a-t-il dit. M. Rifi a aussi mis en garde contre « le retour au compromis précédent qui a confirmé la mainmise iranienne sur le Liban ». « Le gouvernement en suspens est aujourd'hui déséquilibré au profit du Hezbollah. Nous réclamons un réel compromis qui soit basé sur les conditions de l'État », a-t-il martelé. Et M. Rifi d'estimer que le Hezbollah est le bras de l'Iran au Liban et dans la région. « Le danger qu'il représente pour le Liban n'est pas exclusivement lié à la menace qu'il constitue contre la sécurité des pays arabes, mais au fait qu'il est un moyen d'imposer une hégémonie et une prédominance sur la scène libanaise interne, et qu'il ébranle l'État », a-t-il conclu, jugeant « inacceptable de céder à la dictature des armes ».

Le commandant des gardiens de la révolution iranienne (pasdaran), le général Mohammad Ali Jaafari, a affirmé hier que le désarmement du Hezbollah était hors de question.« Le désarmement du Hezbollah est non négociable », a-t-il ainsi déclaré à la télévision publique iranienne, indiquant par ailleurs que les pasdaran veulent « jouer un rôle actif pour aboutir à un...

commentaires (9)

Bien sûr, généreux Jaafari est citoyen libanais porteur de carte d'identité et passport libanais de premier ordre à patte d'égalité avec Hassan et Aoun... Alors que nous, nous ne sommes que des infiltrés illegaux depuis des millénaires... Alors capitaine (ou peut être sous-lieutenant?)Jaafari a le mot final ... On est bien dans le monde future des réalités virtuelles...

Wlek Sanferlou

15 h 38, le 24 novembre 2017

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Commentaires (9)

  • Bien sûr, généreux Jaafari est citoyen libanais porteur de carte d'identité et passport libanais de premier ordre à patte d'égalité avec Hassan et Aoun... Alors que nous, nous ne sommes que des infiltrés illegaux depuis des millénaires... Alors capitaine (ou peut être sous-lieutenant?)Jaafari a le mot final ... On est bien dans le monde future des réalités virtuelles...

    Wlek Sanferlou

    15 h 38, le 24 novembre 2017

  • Les propos de M. Jaafari sont inacceptables car représentent une ingérence condamnable dans les affaires intérieures d'un état souverain. Tout comme ceux de certains dirigeants saoudiens d'ailleurs. Le peuple libanais et son gouvernement doivent réagir contre cette mise sous tutelle de facto du Liban par le regime iranien.

    Tony BASSILA

    15 h 02, le 24 novembre 2017

  • Notre souveraineté violée puis reviolée...

    Chorzow Factory

    14 h 00, le 24 novembre 2017

  • OU SONT LES TENORS QUI S,ETAIENT ACHARNES SUR LA SAOUDITE ET POURQUOI GARDENT-ILS LE SILENCE ? ALLEZ, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, PRESIDENT DE LA CHAMBRE ET P.M. UNE TOUTE PETITE PROTESTATION ! POUR LA FORME ... POUR LA DIGNITE DU LIBAN ! POUR LA VOTRE ! POUR LA NOTRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 18, le 24 novembre 2017

  • mais qui a donc demande son avis a macron ? les libanais sont assez grands eux, contrairement a lui , pour SAVOIR tres bien se demerder sans ses conseils.

    Gaby SIOUFI

    09 h 59, le 24 novembre 2017

  • LA BRANCHE DES PASDARANS CHEZ NOUS N,A PLUS DE PLACE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 00, le 24 novembre 2017

  • En clair l'Arabie avait prie le chef du gouvernement en otage.cependant l'Iran prend le Liban et tous les libanais en otage. Et qui est cet institut de sondage ambulant pour affirmer que les armes illégales du hezbollah sont très populaires au Liban aurait il des chiffres à nous avancer ?

    Alexandre Hage

    08 h 20, le 24 novembre 2017

  • Que les libanais descendent dans la rue comme en 2015 et exigent le desarmement du hezbollah et la fin de la tutelle iranienne.

    HABIBI FRANCAIS

    07 h 56, le 24 novembre 2017

  • Il ne faut pas oublier - et merci à Mohammad Ali Jaafari d nous le rappeler - que le Hezbollah n'est que la branche libanaise des Gardiens de la Révolution dont il est le chef. Si le premier congrès du parti s'est déroulé en 1989, la fondation remonte, en fait à 10 ans plus tôt lorsque des pasdarans on débarqué au Liban avec pour but d'y fonder une république islamiste.

    Yves Prevost

    07 h 13, le 24 novembre 2017

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