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Moyen Orient et Monde - Syrie

Poutine et Erdogan veulent une avancée du processus politique

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont prôné hier à Sotchi une avancée du processus politique en Syrie.Sputnik/Alexei Nikolsky/Kremlin via Reuters

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont prôné hier à Sotchi une avancée du processus politique en Syrie.
« Nous sommes solidaires sur le fait qu'il faut multiplier les efforts pour assurer une stabilisation à long terme (en Syrie), avant tout pour faire avancer le processus du règlement politique », a annoncé M. Poutine, lors d'une déclaration pour la presse à l'issue de sa rencontre avec M. Erdogan. « Nous nous sommes mis d'accord sur le fait qu'il y a maintenant une base grâce à laquelle nous pouvons nous concentrer sur le processus politique », a souligné pour sa part le président turc. Bien que la Russie soit un allié du régime de Damas à l'inverse de la Turquie qui soutient des rebelles, les deux pays ont travaillé ensemble ces deux dernières années pour mettre fin à la guerre, par le biais du processus de paix d'Astana, au Kazakhstan, dont ils sont les parrains avec l'Iran. Ces efforts communs ont notamment abouti à la mise en place de zones de désescalade dans certaines régions de la Syrie, permettant une diminution des violences sans jamais les faire cesser complètement. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait déclaré que le principal sujet de discussion serait « la situation en Syrie, le fonctionnement des zones de désescalade et la poursuite du processus de règlement politique ». Pour la Turquie, « la meilleure solution » pour le conflit en Syrie est « politique », a dit aux journalistes le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu.

53 personnes tuées
Dans la province d'Alep, dans l'une de ces zones de désescalade justement, au moins 53 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées hier dans des raids aériens sur un marché d'une localité rebelle, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Atareb, située dans l'ouest de la province d'Alep et contrôlée par différents groupes rebelles, a été la cible de trois frappes aériennes, a précisé l'ONG, estimant que le nombre de morts pourrait être revu à la hausse en raison du grand nombre de blessés, dont certains dans un état grave.
Un autre acteur pourrait bientôt s'inviter dans la danse. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré hier qu'Israël agirait selon ses intérêts en Syrie, où il essaie de convaincre Moscou et Washington de maintenir l'Iran, allié du régime syrien, à distance. « J'ai dit clairement à nos amis, à commencer par nos amis à Washington mais aussi à nos amis à Moscou, qu'Israël agirait en Syrie – y compris dans le sud de la Syrie – en fonction de sa lecture de la situation et de ses exigences de sécurité », a déclaré M. Netanyahu à des membres de son parti, selon un communiqué de ce dernier. « C'est ce qui se produit actuellement et qui continuera à se produire », a-t-il ajouté.
Israël accuse son grand ennemi iranien de tirer profit de la guerre pour déployer dans le sud de la Syrie ses forces et celles de son allié chiite du Hezbollah. Israël cherchait à obtenir la création, dans le sud de la Syrie et le long du territoire israélien, d'une zone-tampon de cinquante kilomètres de large d'où les forces iraniennes et leurs alliés auraient été exclus. Mais un accord conclu la semaine passée entre les États-Unis, la Russie et la Jordanie est très loin de répondre à ces demandes, a rapporté la presse israélienne.

Source : AFP

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont prôné hier à Sotchi une avancée du processus politique en Syrie.« Nous sommes solidaires sur le fait qu'il faut multiplier les efforts pour assurer une stabilisation à long terme (en Syrie), avant tout pour faire avancer le processus du règlement politique », a annoncé M. Poutine, lors d'une...
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