Deux associations de défense des droits de l'homme ont déposé jeudi une dénonciation contre l'entreprise française de cybersécurité Amesys, devenue Nexa Technologies, pour complicité de torture et de disparitions forcées en Egypte.
Cette dénonciation a été déposée auprès du pôle crime contre l'humanité du parquet de Paris.
La Ligue des droits de l'homme (LDH) et la FIDH accusent Nexa d'avoir participé aux opérations menées par le régime égyptien en fournissant du matériel de surveillance.
L'entreprise avait été placée en mai 2017 sous le statut de témoin assisté pour complicité d'actes de torture commis en Libye entre 2007 et 2011, pour avoir fourni du matériel de surveillance au régime de Mouammar Kadhafi.
"Poursuivis par la justice française, d'anciens dirigeants d'Amesys ont pourtant décidé de continuer à vendre leurs systèmes de surveillance à des régimes répressifs", a dit Patrick Baudouin, avocat et Président d'honneur de la FIDH, dans un communiqué.
"On ne peut qu'être sidéré de l'attitude des gouvernements français successifs, qui ont encouragé la vente d'armes à un régime en pleine dérive autoritaire, et fermé les yeux sur la vente d'outils permettant d'identifier puis arrêter les opposants de la société civile" ajoute Michel Tubiana, avocat et Président d'honneur de la LDH.
Contacté par Reuters, Nexa Technologies n'a pas souhaité commenter.
Deux associations de défense des droits de l'homme ont déposé jeudi une dénonciation contre l'entreprise française de cybersécurité Amesys, devenue Nexa Technologies, pour complicité de torture et de disparitions forcées en Egypte.
Cette dénonciation a été déposée auprès du pôle crime contre l'humanité du parquet de Paris.La Ligue des droits de l'homme (LDH) et la FIDH accusent...
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