Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Royaume-Uni: la Commission européenne abaisse sa prévision de croissance 2017, pointe l'"incertitude" liée au Brexit

La Commission européenne a sensiblement abaissé jeudi sa prévision de croissance en 2017 pour le Royaume-Uni, en soulignant l'"incertitude" persistante liée au Brexit, susceptible de peser sur les investissements des entreprises.

Le net ralentissement de la croissance du Produit intérieur brut britannique observé en 2016 (+1,8% contre +2,3% en 2015) va se poursuivre cette année, selon l'exécutif européen.

Ainsi dans les prévisions économiques d'automne publiées jeudi, la Commission ne table plus que sur une progression de 1,5% en 2017, contre +1,8% attendu jusqu'alors.

Le PIB devrait ensuite croître de 1,3% en 2018 (prévision inchangée), et le ralentissement se confirmer encore en 2019 avec +1,1%, selon une nouvelle prévision de Bruxelles.
"La croissance de la consommation s'annonce modeste, suivant la faible progression du salaire réel, tandis que l'incertitude continue de peser sur les investissements des entreprises", est-il souligné dans un communiqué.

Dans un premier temps, la croissance n'avait pas vraiment pâti du vote du 23 juin 2016 sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE, explique la Commission.
Mais, ajoute-t-elle, le ralentissement est devenu notable à partir du 1er trimestre 2017 (+0,3% contre +0,6% lors des deux trimestres précédents), à mesure que "les études montraient une incertitude renforcée pesant sur les investissements des entreprises".

La prévision de +1,1% pour 2019 "repose sur l'hypothèse purement technique d'un maintien du statu quo en ce qui concerne les relations commerciales entre les 27 membres restant dans l'UE et ce pays", selon l'exécutif européen.
Il tient à souligner qu'"il s'agit là d'une simple prévision qui n'a aucune influence sur les négociations en cours dans le cadre de la procédure prévue à l'article 50", sur le divorce d'un de ses membres d'avec l'Union.

Un nouveau cycle de discussions pour organiser le Brexit a repris jeudi matin à Bruxelles entre les Européens et le Royaume-Uni, mais sans grands espoirs d'avancées décisives du côté des 27, de plus en plus préoccupés par la fragilité croissante du gouvernement de Theresa May.

Avant d'ouvrir les négociations commerciales réclamées avec impatience par Londres, l'UE exige des progrès sur trois sujets clés à ses yeux: l'épineux règlement financier du Brexit, le sort des droits des expatriés européens et britanniques après le divorce, programmé fin mars 2019, et les conséquences de la séparation pour l'Irlande.

La Commission européenne a sensiblement abaissé jeudi sa prévision de croissance en 2017 pour le Royaume-Uni, en soulignant l'"incertitude" persistante liée au Brexit, susceptible de peser sur les investissements des entreprises.
Le net ralentissement de la croissance du Produit intérieur brut britannique observé en 2016 (+1,8% contre +2,3% en 2015) va se poursuivre cette année, selon...