Dans un discours attendu au lendemain de la démission surprise depuis Riyad, en Arabie saoudite, du Premier ministre Saad Hariri, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a affirmé qu'il n'existe aucune menace à l'encontre du chef du gouvernement libanais. "La chaîne al-Arabiya est la seule à avoir annoncé qu'une tentative d'assassinat visant M. Hariri a été déjouée, a affirmé Hassan Nasrallah. Peut-être que c'est leur moyen de justifier le fait qu'ils ne permettent pas au Premier ministre de revenir au pays."
Le leader chiite a par ailleurs minimisé les informations faisant état d'une possible offensive israélienne contre le Liban. "Israël n'attend pas le vide politique au Liban pour lancer une offensive, a assuré Hassan Nasrallah. Cette décision est liée aux développements régionaux qui ne sont pas du tout les mêmes qu'en juillet 2006".
Le chef du Hezbollah a également démenti les rumeurs faisant état d'une prochaine offensive saoudienne contre le Liban. "D'où vont-ils attaquer le Liban ? De la Syrie ou de la Palestine? Ce n'est pas réaliste", a dit le numéro un du Hezbollah. "Qu'ils utilisent leur force militaire pour gagner la guerre au Yémen plutôt que d'attaquer le Liban", a-t-il encore ironisé à l'adresse des Saoudiens.
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