Réagissant à la démission surprise du Premier ministre Saad Hariri samedi depuis Riyad, en Arabie saoudite, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé dans un discours dimanche que la décision de M. Hariri "n'a rien à voir avec la situation politique intérieure libanaise". "Certains diront qu'il a été contrarié par certains ministres, mais ce n'est pas la vraie raison, a-t-il ajouté. La raison vient d'Arabie saoudite, qui fait face à des luttes intestines économiques et politiques, (...) ou bien alors les autorités saoudiennes ne sont pas satisfaites du travail de M. Hariri et souhaiteraient le remplacer par un faucon qui serait plus en phase avec leurs positions".
Hassan Nasrallah a par ailleurs abordé la situation de M. Hariri en Arabie: "Serait-il en état d'arrestation ? L'empêche-t-on de revenir au Liban ? Ces questions sont justifiées à la suite des purges récemment annoncées et qui ont affectées de grands responsables et émirs".
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