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Nos Lecteurs ont la Parole - Émile SFEIR

Une solution pour décongestionner l’axe Tabarja-Jounieh-Dbayé

Le tronçon de l'autoroute de Jounieh est devenu le cauchemar de tous les usagers de la route vers le Nord, de sorte que nombre d'entre eux sont sur le point d'abandonner leur résidence de la montagne pour venir s'installer dans des régions proches du centre du pays et supporter ainsi les prix rocambolesques de l'immobilier.
Cette autoroute du Nord au lieu d'être une « bouffée d'oxygène » pour les citadins qui cherchent, loin du tumulte et de la pollution de la ville, un « havre de paix et de tranquillité » dans les régions de Byblos ou de Batroun, est devenue, du fait des encombrements chroniques et monstrueux qu'elle crée, un handicap pour la croissance dans cette région au niveau des divers secteurs de l'économie, tels que la villégiature, le bâtiment, le tourisme, etc...
Depuis longtemps, on s'efforce de trouver une solution à cet épineux problème du passage par Dbayé et Jounieh sans pouvoir déboucher sur un résultat pratique et réalisable.
Pour pouvoir traverser ce tronçon sans être encombré par la densité du trafic, il faut élargir la chaussée d'au moins trois pistes de circulation sur chacune des deux travées de l'autoroute, ce qui est pratiquement irréalisable, pour les raisons suivantes :
– Cet élargissement nécessite l'annulation des parkings et des devantures des magasins, ce qui risque de provoquer un soulèvement de tous les commerçants qui perdront ainsi leur clientèle et seront acculés à fermer leurs portes, en l'absence de parkings publics proches d'eux.
– Cet élargissement nécessite la démolition des culées en béton, des ponts et des ouvrages d'art qui sont en bordure de la chaussée, et par suite la reconstruction de ces ouvrages et de ces ponts qui enjambent l'autoroute de l'est vers l'ouest pour les remplacer par de nouveaux ponts : cela est difficile à réaliser du fait des inextricables bouchons qui en résulteraient durant tout le temps de la reconstruction des nouveaux ouvrages.
Donc l'élargissement de l'autoroute est pratiquement irréalisable. Preuve en est que depuis qu'on travaille à trouver la solution, celle-ci se fait toujours attendre !
Face à cette impossibilité, il existe une autre solution facile à réaliser en évitant de passer par Dbayé, Zouk, Jounieh, Maameltein et leurs environs qui sont des zones d'embouteillage : cette solution de rechange réside dans la voie côtière qui va du fleuve de Beyrouth en ligne droite jusqu'à Kaslik. Elle est d'une longueur de 14 kilomètres et nécessite 12 minutes de trajet. Naturellement, cette voie est à réhabiliter en l'élargissant par des expropriations touchant des terrains et les quelques bâtiments qui sont parsemés sur son parcours. Cette route est praticable jusqu'au Golden Beach où elle est coupée, contre toute logique. Il est donc nécessaire de l'ouvrir. Puis, à partir de Kaslik, la mer étant très profonde, une solution très élégante serait le passage par un pont suspendu, d'une seule portée, qui enjamberait la baie de Jounieh, de Kaslik jusqu'à Tabarja, à l'instar des ponts suspendus d'Istanbul, de San Francisco, de New York ou d'autres dans le monde entier.
Cette nouvelle route est appelée à devenir une route départementale fermée et rapide et aurait pour effet d'alléger le trafic sur le tronçon Dbayé-Jounieh-Tabarja et d'assurer un passage rapide vers le Nord.

Ingénieur

Le tronçon de l'autoroute de Jounieh est devenu le cauchemar de tous les usagers de la route vers le Nord, de sorte que nombre d'entre eux sont sur le point d'abandonner leur résidence de la montagne pour venir s'installer dans des régions proches du centre du pays et supporter ainsi les prix rocambolesques de l'immobilier.Cette autoroute du Nord au lieu d'être une « bouffée d'oxygène »...

commentaires (1)

Tout à fait ; un pont suspendu, d'une seule portée, du Port de Beyrouth à Tabarja (aller-retour) comme Le Golden Gate bridge, etc..., mais malheureusement propriétaires et commerçants vont exercer des pressions politiques qui ne permettront jamais l’exécution. Money, money, honey!

Nadine Naccache

11 h 37, le 02 novembre 2017

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Commentaires (1)

  • Tout à fait ; un pont suspendu, d'une seule portée, du Port de Beyrouth à Tabarja (aller-retour) comme Le Golden Gate bridge, etc..., mais malheureusement propriétaires et commerçants vont exercer des pressions politiques qui ne permettront jamais l’exécution. Money, money, honey!

    Nadine Naccache

    11 h 37, le 02 novembre 2017

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