L'armée syrienne, appuyée par l'aviation russe et les milices pro-iraniennes, a intensifié ses bombardements dimanche sur les environs de Deir ez-Zor, ville encore tenue par les combattants du groupe Etat islamique.
D'anciens habitants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) font état d'intenses frappes aériennes sur cette localité de l'est de la Syrie alors que les forces progouvernementales progressent dans la région de Hay al Oumal, située au-dessus des quartiers encore aux mains de l'EI et où quelque 1.500 civils sont pris au piège.
"La situation est catastrophique. Il y a des familles sous les décombres et celles qui se sont enfuies n'ont pas d'abri", a commenté cheikh Aouad al Hadjr, un chef tribal de la région. Les combats et les raids aériens incessants dans la province, dernier bastion de l'EI en Syrie, ont contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir.
Alors que l'armée syrienne accumule les gains territoriaux, les djihadistes ont lancé une offensive surprise au cours des dernières 24 heures repoussant les forces pro-Assad et les milices chiites d'Albou Kamal, le dernier poste sur la frontière entre la Syrie et l'Irak
Selon l'OSDH, les islamistes auraient repris les villes stratégiques de Kouaira et de Makhane samedi à la faveur de plusieurs embuscades meurtrières, infligeant d'importantes pertes humaines aux forces soutenant le régime syrien.
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