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Économie - Finance

Les sanctions actuelles contre le Hezbollah sont suffisantes, martèle Torbey

Le président de l’Association des banques du Liban, Joseph Torbey (au centre). Photo ANI

Le président de l'Association des banques du Liban, Joseph Torbey, est revenu hier lors d'une conférence de presse sur la visite de la délégation libanaise mi-octobre aux États-Unis dans le cadre de la réunion annuelle avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. La délégation avait également participé à la conférence bancaire arabo-américaine organisée à New York par la Réserve fédérale américaine, l'Union des banques arabes (UBA) et le FMI.
Les rencontres entre les banquiers libanais et les responsables américains ont essentiellement porté sur la proposition de loi intitulée Hezbollah International Financing Prevention Amendments Act of 2017 (HIFPA 2017), a déclaré M. Torbey. « Nous avons insisté auprès de l'administration américaine et des banques correspondantes sur la nécessité de faire en sorte que l'application de la nouvelle loi ne nuise pas au Liban, à son économie et à ses banques qui protègent l'épargne des Libanais, a-t-il affirmé. Nous avons également assuré à maintes reprises (aux responsables américains) que la loi existante (HIFPA 2015) est suffisante. Il n'y a donc pas besoin de législations additionnelles, surtout que les banques ont réussi à appliquer les règles de conformité (...) et que nos homologues étrangers l'ont accepté, y compris le Trésor américain », a martelé M. Torbey.
L'HIFPA 2017, qui vise à renforcer les sanctions contre le parti chiite, a été déposé simultanément le 20 juillet par le républicain Edward Royce à la Chambre des représentants et par le républicain Marco Rubio au Sénat. Les sénateurs ont d'ores et déjà approuvé la proposition de loi à l'unanimité le 5 octobre, tandis que les représentants n'ont pas encore examiné le texte. Une fois approuvé par les deux Chambres, le texte sera soumis à l'approbation du président américain Donald Trump, pour devenir officiellement une loi fédérale. Avec cette proposition de loi, les sanctions qui visaient les soutiens financiers du parti chiite dans le cadre de la loi actuelle (HIFPA 2015) seraient élargies.

Politique monétaire
Par ailleurs, le président de l'ABL a réagi à la polémique suscitée la semaine dernière par la déclaration du député FL Georges Adwan au Parlement. Celui-ci s'étonnait de la faiblesse des bénéfices de la BDL par rapport aux revenus générés par ses bons du Trésor, avant de dénoncer une absence de « contrôle et de reddition des comptes » sur la politique monétaire. « Il faut tenir compte des conditions économiques et financières difficiles et des efforts fournis par la BDL pour protéger la livre libanaise et le pouvoir d'achat des Libanais », a affirmé M. Torbey avant d'assurer que « le code de la monnaie et du crédit prévoit des mécanismes de contrôle efficaces et suffisants ». Interrogé par L'Orient-Le Jour sur les raisons du coût élevé des opérations menées par la BDL pour assurer la stabilité monétaire, M. Torbey a déclaré que « les résultats de cette politique monétaire étaient plus importants que les coûts ». « En cas d'instabilité de la livre, les coûts seraient nettement plus importants », a-t-il poursuivi.

Le président de l'Association des banques du Liban, Joseph Torbey, est revenu hier lors d'une conférence de presse sur la visite de la délégation libanaise mi-octobre aux États-Unis dans le cadre de la réunion annuelle avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. La délégation avait également participé à la conférence bancaire arabo-américaine organisée à New...

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