Le Liban, 5e pays arabe en matière de libertés économiques

Le rapport annuel de l'institut Fraser a classé le Liban au 5e rang en termes de libertés économiques sur 16 pays arabes étudiés, a rapporté le Lebanon this Week de Byblos Bank. L'année dernière, le Liban était arrivé 5e sur 21 pays de la zone Mena.
Le pays du Cèdre obtient un score global de 6,91 points sur 10, un score supérieur à la moyenne régionale de 6,33 points. Il est devancé par les Émirats arabes unis (7,5 points), la Jordanie (7,47 points), le Qatar (7,43 points) et Bahreïn (7,38 points), tandis que les trois dernières places sont occupées par la Syrie (5,22 points), la Libye (4,95 points) et l'Algérie (4,84 points).
La note du Liban est inférieure à la moyenne des pays arabes qui ne sont pas membres du Conseil de coopération du Golfe, CCG (6,97 points). Au niveau mondial, le Liban est classé 78e sur 159 pays.
L'indice de liberté économique développé par l'institut Fraser – un think tank indépendant basé au Canada – est calculé à partir de 41 variables qui prennent en compte la taille du secteur public (dépenses et impôts), le système légal et les droits de propriété, l'accès aux financements, la possibilité de commercer à l'étranger ainsi que la régulation du crédit, du travail et du monde des affaires.
Plus en détail, le Liban a obtenu un score de 9,57 (sa note la plus élevée sur les 5 sous-catégories prises en compte ; classé 2e régional) en ce qui concerne l'accès au financement. Il obtient également 8,31 points (1er régional) pour la taille de son secteur public ; 5,72 points (12e régional) dans le domaine de la régulation du crédit, du travail et du monde des affaires ; 6,89 points pour les possibilités de commercer avec l'étranger (7e régional) ; et 4,05 points en matière de système légal et des droits de propriété (7e). Depuis 2011, le Liban oscille entre la 4e et la 7e place du classement annuel réalisé par l'institut Fraser, dont le rapport 2017 se base sur des données de 2015.