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Macron va fixer mercredi le cap en matière de sécurité

Emmanuel Macron, qui a fait de la lutte contre le terrorisme une priorité de son quinquennat, va fixer mercredi le cap du gouvernement en matière de sécurité aux représentants des forces de l'ordre et de sécurité, en première ligne face un niveau de menace qui reste "très élevé" en France.

Devant quelque 500 personnes réunies à l'Elysée, le chef de l'Etat va dire aux forces de l'ordre "quelle est son ambition, ce qu'il attend d'eux pour ce quinquennat", souligne-t-on à l'Elysée, où on parle de "discours fondateur".

Le chef de l'Etat, qui a déjà esquissé les grandes lignes de son projet en matière de sécurité devant les préfets le 5 septembre, devrait profiter de cette nouvelle allocution pour préciser les contours de la "police de sécurité au quotidien" (PSQ) qu'il souhaite mettre en place.

Promesse de campagne, la PSQ "n'est pas le retour pur et simple a? la police de proximite?", mise en place par Lionel Jospin avant d'être supprimée par Nicolas Sarkozy en 2003, a assuré Emmanuel Macron, début septembre.

Cette "nouvelle police", qui aura vocation à assurer la sécurité dans les zones urbaines, va faire l'objet d'une concertation jusqu'à la fin de l'année, avant une période d'expérimentation dans une quinzaine de sites.

"L'idée c'est de s'adapter aux préoccupations de nos concitoyens, de les mettre au coeur du système et de définir les organisations et les modes d'intervention par rapport à ces besoins", souligne-t-on à l'Elysée.

"La police d'ordre est organisée de manière verticale, le fait de mettre nos concitoyens au coeur du système, c'est une petite révolution", ajoute-t-on.

Sur TF1 dimanche soir, le chef de l'Etat a indiqué que "la lutte contre le harcèlement" serait également l'une des missions de la PSQ, qui pourra recourir à des procédures simplifiées de verbalisation, notamment dans les transports.

La lutte contre le terrorisme sera le deuxième grand axe de son discours, selon l'Elysée, au moment où le projet de loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme s'apprête à être définitivement adopté.

Ce texte, décrié comme liberticide par les associations de défenses des libertés individuelles, vise notamment à remplacer au 1er novembre l'état d'urgence décrété après les attentats de novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis.

Emmanuel Macron, devrait une nouvelle fois insister sur l'importance du renseignement, dont il a réformé l'organisation à son arrivée à l'Elysée en mettant en place une "task-force", destinée à fluidifier l'échange d'informations.

Emmanuel Macron, qui a fait de la lutte contre le terrorisme une priorité de son quinquennat, va fixer mercredi le cap du gouvernement en matière de sécurité aux représentants des forces de l'ordre et de sécurité, en première ligne face un niveau de menace qui reste "très élevé" en France.
Devant quelque 500 personnes réunies à l'Elysée, le chef de l'Etat va dire aux forces de...