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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

Quand l’Élysée abrite le pays du Cèdre...

Rabih Kayrouz et Carole Choucair aux côtés du président Macron.

Paris à l'heure libanaise
On le sait bien : la France a toujours été la douce maman du Liban, qu'elle a toujours regardé avec beaucoup d'indulgence. Est-ce un peu pour cela que la visite d'État du président de la République Michel Aoun a pris l'allure de vacances familiales ? Effectivement : le général a débarqué non seulement avec sa garde rapprochée, mais aussi avec sa famille (André Gide sourit dans sa tombe...). L'hôtel de Marigny qui servait de résidence aux hôtes étrangers du président français ayant été transformé en appendice aux bureaux de l'Élysée, le président et sa smala ont été logés au Plaza Athénée.
Point d'orgue de cette visite officielle : le dîner d'État offert le lundi 25 septembre par le couple Macron en l'honneur du général et de son épouse Nadia Chami Aoun.
Étaient conviés, côté français, le président de l'Assemblée nationale François de Rugy, ainsi que les ministres Florence Parly (Défense), Bruno Le Maire (Économie), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères) et Jean-Michel Blanquer (Éducation). Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, Hubert Védrine, Dominique de Villepin et Jack Lang étaient également présents à l'événement.
En revanche, en ce qui concerne le Liban, pays dont l'ADN est éminemment multiple et varié, il n'y avait dans la délégation officielle que les partisans du président : les ministres Gebran Bassil et Pierre Raffoul, les députés Gilberte Zouein, Alain Aoun, Nabil Nicolas, Simon Abi Ramia, et l'ex-ministre Élias Abou Saab. Deux des trois filles du général, Chantal Bassil et Claudine Roukoz, étaient aussi de la partie. Manquait Mireille Hachem – sa plus proche conseillère, pourtant, et, dit-on, la voix qui porte le plus loin à Baabda...
Heureusement que, par ailleurs, d'autres Libanais du monde culturel étaient invités. Plus d'une soixantaine de happy few qui, eux aussi, se sont mis sur leur 31 pour se rendre à l'Élysée.

- Au 1er dîner d'État de l'ère Macron
À 21 heures, en tenue de ville, uniforme sombre, robe cocktail, comme le précisait le carton, les invités débarquent. Ils sont reçus dans un des salons de l'Élysée. Jus de fruits, champagne Charles Heidsieck, Château Latour 2002, Montrachet grand cru 2009, sont servis, alors que dans une autre pièce les deux présidents, avec chacun sa suite officielle, assistent en privé à un concert.
Tous se retrouveront sous les lambris de la salle des fêtes où a lieu le dîner. Pas de serrement de mains entre les invités et les deux chefs d'État. Une exception cependant : le président Macron, apercevant Élie Saab, s'approche de lui, le salue chaleureusement avant de le présenter au général Aoun.
Puis chacun prend sa place. À la table d'honneur s'installent le ministre Bassil, les filles du général, mais aussi Issam Farès et son épouse, côte à côte avec l'ancien président du Conseil constitutionnel Robert Badinter, le ministre Le Drian et Bruno Le Maire. L'ancien ambassadeur de France au Liban René Ala est à la droite de Mme Aoun. Le président libanais l'a salué dans son discours tant au dîner d'État qu'à la réception offerte par l'ambassade du Liban au Pré Catelan.
Partie intégrante du cérémonial, le repas mobilise une armée de serveurs qui défile portant chacun une assiette ; outre son aspect théâtral magnifique, la scène a des relents monarchiques. Après les toasts des présidents, le tempo va crescendo avec l'orchestre de la Garde républicaine qui anime le dîner.
Au menu, du homard bleu, légumes fraîcheur à la coriandre, agneau des Pyrénées en deux cuissons, pommes de terre de la Somme farcies au safran de France, fromages, douceur chocolat Grand Cru et caramel.
Autour des tables, il y avait les anciens ministres Maurice Sehnaoui, Adnane Kassar et Nabil de Freige, membre de la section libanaise de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, et son épouse Maya, l'ambassadrice du Liban à Berne, Roula Noureddine, François Abi Saab, qui a servi presque un demi-siècle (47 ans) la France à Beyrouth et à Paris, Marwan Lahoud, l'ex n° 2 d'Airbus, et évidemment l'académicien Amin Maalouf. Lamia Mobayed, directrice de l'Institut des finances Basil Fleihan, le PDG du groupe Magazine Charles Abou Adal, le fondateur du Centre de recherche sur la paix Joseph Maila, le poète et l'écrivaine qui font aussi la littérature française Salah Stetié et Vénus Khoury-Ghata, Dr Jamal Ayoubi, chef du service gynécologique de l'hôpital Foch, le cardiologue Dr Roland Asmar, la directrice générale de la Bank Audi – France Chirine Audi, Tania Saadé, Rodolphe Saadé, Anne-Marie Afeiche, Zeina Arida Basil, l'architecte Youssef Tohmé, et d'autres encore, participaient à cet événement.

- Et les selfies évidemment...
Fin du dîner. Après avoir raccompagné ses hôtes, Emmanuel Macron, sans Brigitte, refait une apparition dans la salle des fêtes pour saluer les Libanais. Mais beaucoup d'entre eux avaient déjà quitté les lieux. Dommage, ils auraient pu immortaliser cette soirée en posant à ses côtés. Comme Rabih Kayrouz et Carole Choucair, qui, loin du protocole de rigueur, l'enlacent pour la photo. Le président a plutôt l'air de trouver cela sympathique. Il se prête même au jeu, en prenant lui-même un selfie avec Anthony et Raya Nahas. Postés sur les réseaux sociaux, les clichés racontent des instants privilégiés.

- Le choix des convives
Parmi les convives également, Béchara et Rita Nammour, Béchara el-Khoury, Zeina Abi Rached, l'actrice de théâtre Darina el-Joundi, Michel Eleftériades (Music Hall), Paul Bou Antoun (restaurant Noura-Paris), Joe Bahout, Maha Chalabi et sa fille, l'animatrice et productrice de télévision Péri Cochin, le producteur Georges Choucair, le galeriste Saleh Barakat qui semblait intrigué par la présence de Dimitri Rassam. Le compagnon de Charlotte Casiraghi et fils de l'actrice Carole Bouquet et du producteur franco-libanais Jean-Pierre Rassam, était en grande conversation avec Hind Darwish et le dramaturge Wajdi Moawad. Il leur racontait combien il lui tenait à cœur de reconstituer l'histoire de sa famille libanaise.
Seulement trois journalistes étaient invités : Randa Takieddine (al-Hayat), Caroline Pigozzi (Paris Match) et Renaud Girard (Le Figaro).
Les anciens ambassadeurs de France Jean-Pierre Lafon, Charles Henri d'Aragon, Bernard Émié (avec Isabelle, tout heureuse de rencontrer les amis libanais), Emmanuelle Bonne et l'actuel ambassadeur Bruno Foucher, étaient également là.
Les convives ont été choisis par les deux autorités, française et libanaise. On croit comprendre que l'ancien ambassadeur de France au Liban, Emmanuelle Bonne, aujourd'hui directeur de cabinet du ministre Le Drian, et Aurélien Lechevallier, conseiller du président Macron aux affaires internationales et ancien directeur de l'Institut français du Liban, ont concocté une partie de la liste des invités libanais. Tandis que l'ancien chargé d'affaires à l'ambassade du Liban à Paris Ghadi Khoury, proche du CPL, en a établi l'autre moitié. Les invités libanais semblaient former deux clans !

Jeff Koons s'invite chez Michèle
Les animaux sont de gentils compagnons, d'autant plus précieux qu'ils sont signés par le pape du néo-pop Jeff Koons. Amis, fidèles clients, journalistes, amateurs d'art et collectionneurs se sont pressés aux portes de la Maison Manasseh pour découvrir l'animalerie du célèbre artiste plasticien, métamorphosée en porcelaine pour Bernardaud. Des ballons de baudruche en forme de cygne, de lapin ou de singe, tous drôles, joyeux et colorés ! Trois pièces de porcelaine, éditées chacune à seulement 999 exemplaires. Michelle Philippides et sa fille Tina qui accueillaient les invités étaient rayonnantes : Beyrouth est une des premières villes à dévoiler en avant-première mondiale la collection.
Le chassé-croisé des invités a battu son plein : on a rencontré Viviane Debbas, Elham Raphael, Mariane Helou, Joily Tabet, Marie-Claude Sfeir, Maria Sehnaoui, Nada Bocti, Clara Saba, Arlette Boustani, Nadia Takieddine, Fakhri Saggieh, Mia Ayoub et Lina Idriss. Michelle el-Khoury et Carole Hannoun étaient accompagnées du photographe Patrick Sawaya, coqueluche des réseaux sociaux. Aperçu également dans la foule, Basel Dalloul, le ministre Michel Pharaon et Frida Rayess, Marie-Claude Boustani, Nayla Nabil Kettaneh, Hala Bahri et Dima Basatni. Pierre Rabbat, Nour Salameh, Fifi Aboudib, Nadine et Kamal Comair étaient en grande conversation avec le duo de Think-Luxe, Maria et Marc el-Khoury, qui étaient aux petits soins des convives.

ditavonbliss@hotmail.com

Paris à l'heure libanaiseOn le sait bien : la France a toujours été la douce maman du Liban, qu'elle a toujours regardé avec beaucoup d'indulgence. Est-ce un peu pour cela que la visite d'État du président de la République Michel Aoun a pris l'allure de vacances familiales ? Effectivement : le général a débarqué non seulement avec sa garde rapprochée, mais aussi avec sa famille...

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