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Nos Lecteurs ont la Parole - par Sylvain THOMAS

Répliques à l’article : « Dieu et les sacrifices »

L'article de Mlle Carole Georges Chelhot publié dans L'Orient-Le Jour du jeudi 7 septembre 2017 et qui prétend que Dieu ne nous commande que des sacrifices est une assertion erronée. Elle qui prétend avoir reçu une éducation chrétienne traditionnelle chez les pères jésuites, d'heureuse mémoire, prouve qu'elle n'a pas bien retenu les enseignements de la religion chrétienne et qu'elle n'a pas profité de l'éducation reçue dans le milieu chrétien conservateur auquel elle fait référence.
Tout d'abord : le but de l'Univers et de l'existence n'est pas le sacrifice, mais la vie, la joie, le bonheur. Notre Seigneur Jésus-Christ a dit : « C'est la miséricorde que je désire et non le sacrifice (Mt 9,13 ; 12,7). Être des bienheureux, bienheureux sur terre et plus tard au ciel. »
Il est vrai que nous sommes enfants de Dieu. Il est faux qu'on « donne » par sacrifice, on donne plutôt « par charité », on n'obéit pas par « sacrifice », mais plutôt par « devoir » ; on n'offre pas des sacrifices mais plutôt des « bienfaits »; on ne « tend » pas sa main vers l'autre par sacrifice, mais plutôt par « amour, par amitié et par assistance » ; on ne « cède » pas la place par sacrifice, mais plutôt par « respect prioritaire et considération ».
On n'est pas au service des autres par « sacrifice », mais plutôt par « dévouement et abnégation » ; on ne « s'efface » pas par sacrifice au point de se tuer, mais plutôt par « priorité préférentielle et pour faire plaisir » ; et on ne « disparaît » pas par sacrifice mais plutôt pour « donner la place » à une tierce personne plus douée et plus compétente et qui a droit à son tour de prendre notre place après que nous eûmes nous-mêmes donné le meilleur de nos performances.
Être chrétien comporte de se soumettre aux commandements de Dieu et de l'Église. Donc de mener une vie parfaite comme Dieu est parfait. Et si dans la vie un problème se pose où il faut faire preuve de sacrifice, Dieu nous laisse la liberté de l'accepter ou de le refuser sans contestation. Dans l'Évangile le Christ nous dit : « Si tu veux » et non pas : « Tu dois ! »
Nous connaissons beaucoup de gens du pays du Cèdre qui ont fait d'énormes sacrifices par amour, telle cette mère de famille qui a donné l'un de ses reins pour le transplanter à son fils qui, à défaut, aurait perdu la vie. Ainsi son fils a vécu quinze ans de plus. Quel noble sacrifice que celui-ci.
Telle cette religieuse qui était supérieure d'un couvent pendant dix ans et lorsque son mandat fut terminé, la nouvelle supérieure la chargea de la cuisine pour éplucher des pommes de terre et préparer les repas de la communauté. Elle a obéi par humilité et par obéissance à ce nouveau poste modeste pendant six ans et servait brillamment des repas délicieux et bien préparés.
Et ces autres concitoyens d'un nombre illimité qui font leur don de sang deux fois l'année à la Croix-Rouge ou cet autre volontaire qui court vers le danger des explosions et des mines pour sauver des enfants blessés au prix de sa vie ou bien encore cet homme qui s'est enrichi énormément et qui a fait don de toute sa fortune à une fondation humanitaire pour aller se retirer en ermite dans un cloître pour servir Dieu et prier pour les pécheurs et les hérétiques. Il y a aussi ce jeune enfant, benjamin d'une famille de trois enfants qui avait de temps à autre des douleurs au cœur. Sachant que son père était de condition modeste et qu'il ne pouvait pas lui assurer un suivi médical il a gardé en secret son mal dans son for intérieur et assistait chaque matin à la messe en communiant journellement. À l'âge de seize ans, il tomba par terre foudroyé par une crise cardiaque. Et les exemples sont nombreux de gens partisans par amour de grands et des petits sacrifices offerts par oblation à Dieu, le Créateur du Ciel et de la Terre.
Dieu est adoré qu'on le veuille ou non, notre tempérament et notre humanité d'eux-mêmes sont inclinés par une force intérieure à adorer et servir Dieu autant que nous le pouvons dans une chambre à portes et fenêtres fermées à la maison ou à l'église, à la mosquée et aussi à la synagogue.
Dieu n'a besoin de personne mais chaque être du fait d'avoir été créé par Dieu est appelé à lui rendre hommage, vénération, culte, dévotion, piété, ferveur, respect, amour, attachement, prosternation, révérence et multitudes de sacrifices, si notre noblesse d'âme et de cœur nous les demande et nous les impose.

 

L'article de Mlle Carole Georges Chelhot publié dans L'Orient-Le Jour du jeudi 7 septembre 2017 et qui prétend que Dieu ne nous commande que des sacrifices est une assertion erronée. Elle qui prétend avoir reçu une éducation chrétienne traditionnelle chez les pères jésuites, d'heureuse mémoire, prouve qu'elle n'a pas bien retenu les enseignements de la religion chrétienne et qu'elle...

commentaires (2)

DIEU A GRATIFIE A L,HOMME LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL ! TOUT LE RESTE N,EST QUE PENSEES ET CREATIONS DEVENUES MOEURS DE CE DERNIER...

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 55, le 20 septembre 2017

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Commentaires (2)

  • DIEU A GRATIFIE A L,HOMME LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL ! TOUT LE RESTE N,EST QUE PENSEES ET CREATIONS DEVENUES MOEURS DE CE DERNIER...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 55, le 20 septembre 2017

  • Vous auriez dû ajouter qu'en fait toute la religion chretienne est basée sur le concept d'une humanité dépravée depuis le pêché originel, séparée de Dieu, qui par son amour sublime pour sa création, et sans vouloir se contredire, envoya son fils unique, vidé de sa gloire, pour payer le sacrifice ultime pour la redemption de ceux qui croient en lui et à qui il a promis la vie éternelle à ses côtés...(St Jean, ch 4 v 16): on n'a plus besoin de perpétuer des rituels, des sacrifices, des pénitences et des choses à faire pour plaire à Dieu. Quant à votre concept qu'être chretien comporte de se soumettre aux commandements de Dieu et de l'Eglise, c'est votre interprétation des choses car prétendre mener une vie parfaite comme Dieu est parfait serait purement utopique et ne peut mener qu'à un sentiment d'échec et de frustrations continues avec cycles de confessions répétées pour se racheter quitte à recommencer dans une sorte d'hypocrisie absurde qui ne va pas vous garantir votre place au ciel! Ce n'est pas pour rien, que le monde moderne actuel n'achète plus ces notions extrêmes pour mener une vie honnête, aimer son prochain et s'entraider depuis que l'on a bien défini les droits fondamentaux de tout humain, que les conditions de vie s'améliorent et que chacun peut vénérer son Dieu à sa façon sans s'imposer à l'autre, car personne ne détient la vérité absolue.

    Saliba Nouhad

    03 h 05, le 20 septembre 2017

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