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Machnouk : Les tests d'ADN montrent que les militaires ont été tués après l'opération de Roumieh

Le ministre libanais de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a réagi samedi aux accusations portées contre lui par les familles des ex-otages militaires, qui ont été tués en captivité et enterrés hier et aujourd'hui après des funérailles nationales.

"Les tests d'ADN ont montré que les soldats ont été assassinés plusieurs mois après l'opération sécuritaire dans la prison de Roumieh", a affirmé le ministre, refusant "les tentatives" de lien entre les deux incidents. Les familles en veulent à M. Machnouk pour avoir mené en 2015 une opération contre des islamistes dans la prison de Roumieh, dont le timing aurait, selon eux, coïncidé avec le meurtre des soldats.

"Certaines personnes mal intentionnées mais influentes essaient de manipuler la vérité en propageant des mensonges, a accusé M. Machnouk. Ils veulent me faire payer le prix de mon soutien à l'armée et à l'Etat libanais".

Jeudi, le ministère de l'Intérieur a précisé dans un communiqué que l'opération dans la prison de Roumieh eu lieu "après l'annonce par les terroristes de la liquidation du soldat Ali Bazzal". En effet, "le ministre avait décidé de reporter l'opération, mais des services de sécurité avaient entre temps découvert des liens entre des détenus dans le bâtiment B et des kamikazes impliqués dans de nombreux attentats au Liban, y compris l'attentat de Jabal Mohsen (Tripoli). Il y avait donc une nécessité sécuritaire et un devoir national d'exécuter l'opération (...)".
Le texte souligne enfin que "les enquêtes officielles, menées parallèlement à la révélation du sort des militaires, ont révélé que l'émir de l'EI surnommé Abou Balkiss a donné l'ordre de liquider les militaires (...) un an après l'opération de Roumieh, après avoir fait spécialement le déplacement de Raqqa pour interdire toute négociation" en vue de leur libération.

 

 

Le ministre libanais de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a réagi samedi aux accusations portées contre lui par les familles des ex-otages militaires, qui ont été tués en captivité et enterrés hier et aujourd'hui après des funérailles nationales.
"Les tests d'ADN ont montré que les soldats ont été assassinés plusieurs mois après l'opération sécuritaire dans la prison de Roumieh", a...