Les services de renseignements de l'armée libanaise ont arrêté samedi l'ex-président du conseil municipal d'Ersal (Békaa), Ali Hojeiry, qui se trouvait dans la bourgade, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Ali Hojeiry, alias "Abou Aajiné", occupait ce poste en 2014 lorsque plusieurs dizaines de militaires avaient été enlevés le 2 août de la même année par des jihadistes du groupe Etat islamique et du Front al-Nosra (actuellement Fateh el-Cham).
Les proches des ex-otages militaires, qui ont été tués en captivité et enterrés hier et aujourd'hui après des funérailles nationales, pointaient du doigt Ali Hojeiry pour ses liens présumés avec les jihadistes.
Les raisons et les circonstances de son arrestation ne sont pas claires. Mais selon la chaîne LBCI, un officier a contacté Ali Hojeiry pour lui demander de coopérer à l'enquête en cours pour déterminer les circonstances de l'enlèvement et de la mort des militaires kidnappés par les jihadistes. Ali Hojeiry aurait alors dit "être prêt" à coopérer.
En outre, l'armée libanaise a saisi des explosifs, des grenades, des roquettes et des munitions dans une cache située dans le secteur de Wadi Hmayed, sur les hauteurs d'Ersal. Cette zone frontalière de la Syrie, qui était contrôlée par les jihadistes depuis plusieurs années, a récemment été libérée par le Hezbollah, qui a ensuite cédé le terrain à l'armée libanaise.
Ali Hojeiry, alias "Abou Aajiné", occupait ce poste en 2014 lorsque plusieurs dizaines de militaires avaient été enlevés le 2 août de la même année par des...
