Rechercher
Rechercher

Sport

Un dernier carré féminin à 100 % US : un rare exploit

Hier soir (tard dans la nuit heure de Beyrouth), quatre Américaines se disputaient les demi-finales de l'US Open, un carton plein réalisé en l'absence de l'incontestée reine du tennis américain, Serena Williams. Alors que la cadette des sœurs Williams, qui a remporté 23 titres du grand chelem et passé 309 semaines en tête du classement mondial, dont 186 consécutives, découvre la vie de jeune maman, le tennis féminin américain redécouvre sa gloire passée.
L'aînée des sœurs Williams, Venus, doyenne des engagées à 37 ans, affrontait Sloane Stephens (24 ans), tandis que CoCo Vandeweghe (25 ans), tombeuse en quarts de finale de la n° 1 mondiale Karolina Pliskova, était opposée à Madison Keys (22 ans). Il faut remonter à 1981 pour trouver trace du dernier carré à 100 % américain à l'US Open, et à 1985 pour voir quatre demi-finalistes américaines dans un tournoi du grand chelem – à Wimbledon.
Depuis le début de l'ère Open, les États-Unis n'ont monopolisé les demi-finales dames en grand chelem qu'à cinq reprises : l'exploit est donc rare, mais a un petit goût de revanche. « Combien de fois on m'a parlé de l'état horrible du tennis aux États-Unis, ce carton plein fait du bien », s'est félicitée Madison Keys, la dernière à avoir composté son billet pour les demi-finales en dominant l'Estonienne Kaia Kanepi (6-3, 6-3). « Les gens vont pouvoir se rendre compte qu'il y a beaucoup de jeunes qui montent, il y a beaucoup de bonnes choses à venir pour le tennis américain », a-t-elle ajouté. CoCo Vandeweghe, une Californienne au tempérament de feu, a expliqué ce retour au premier plan par l'exemple donné par les « anciennes » : « On regardait les résultats de Lindsay (Davenport, entraîneur de Madison Keys), de Jennifer (Capriati), de Serena et de Venus (Williams), ce sont toujours des exemples pour ma génération et celles qui viennent après. »

Objectif Fed Cup
En attendant le retour de Serena Williams, programmé pour l'Open d'Australie en janvier 2018, le tennis américain va marquer les esprits : l'US Open reviendra soit à Venus, qui deviendra de fait la doyenne des joueuses sacrées en grand chelem, ou à une Américaine ne portant pas le patronyme des Williams, une première depuis Lindsay Davenport en 1998.
La jeune garde pourra alors se tourner vers un autre objectif, la Fed Cup : « On a une de ces équipes », a déjà noté, avec appétit, Sloane Stephens. Les États-Unis, nation de référence de la Fed Cup avec 17 titres, n'ont plus remporté l'épreuve depuis 2000. Et même sans Serena Williams, ils n'ont sans doute jamais été aussi proches de mettre fin à cette disette sans précédent.
Source : AFP

Hier soir (tard dans la nuit heure de Beyrouth), quatre Américaines se disputaient les demi-finales de l'US Open, un carton plein réalisé en l'absence de l'incontestée reine du tennis américain, Serena Williams. Alors que la cadette des sœurs Williams, qui a remporté 23 titres du grand chelem et passé 309 semaines en tête du classement mondial, dont 186 consécutives, découvre la vie de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut