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Mission de l'ONU en Ukraine: de nombreux détails à régler, selon Berlin

Berlin s'est dit prudent mercredi face à la proposition de Moscou d'envoyer une mission de maintien de la paix de l'ONU dans l'est de l'Ukraine, jugeant que de nombreux détails devaient encore être réglés.

"Cette nouvelle proposition du président russe est un pas" en avant, a déclaré la porte-parole du gouvernement Ulrike Demmer lors d'une conférence de presse. Mais "le diable est dans les détails", a-t-elle ajouté.
"Nous sommes désormais prêts à discuter (...) mais nous ne pourrons parler d'une levée des sanctions que lorsque de nombreux autres pas auront été faits", a-t-elle souligné.

Berlin veut notamment le déploiement de cette éventuelle force onusienne sur l'ensemble du territoire du conflit, et pas seulement le long de la ligne de contact entre forces ukrainiennes et séparatistes pro-russes.
Et il n'est pas question que les séparatistes de Lougansk et Donetsk aient voix au chapitre, a précisé la porte-parole: "ce serait une promotion inacceptable de (leur) statut".

La Russie a demandé mardi au Conseil de sécurité des Nations-Unies la création d'une mission de militaires légèrement armés avec le mandat d'assurer pendant six mois la sécurité des quelque 600 observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le conflit entre armée ukrainienne et rebelles --soutenus militairement par la Russie selon Kiev et les pays occidentaux-- a fait plus de 10.000 morts en près de trois ans et demi.

Malgré la signature des accords de paix à Minsk en février 2015, des vagues de violences continuent d'éclater régulièrement le long de la ligne de démarcation.
"Une levée complète des sanctions (contre la Russie) est conditionnée à une application complète du paquet de mesures de Minsk", a rappelé Ulrike Demmer.

Berlin s'est dit prudent mercredi face à la proposition de Moscou d'envoyer une mission de maintien de la paix de l'ONU dans l'est de l'Ukraine, jugeant que de nombreux détails devaient encore être réglés.
"Cette nouvelle proposition du président russe est un pas" en avant, a déclaré la porte-parole du gouvernement Ulrike Demmer lors d'une conférence de presse. Mais "le diable est dans...