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Liban - Attentat Hariri

Lama Ghalayini raconte son traumatisme devant le TSL

« J'ai vu des morceaux de corps parmi les débris calcinés... C'était le chaos total » : Lama Ghalayini, fille de Abdel-Hamid Ghalayini, un passant tué dans l'attentat-suicide qui a causé la mort de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri à Beyrouth, le 14 février 2005, a été hier la première proche d'une des victimes à témoigner, 12 ans après, devant le Tribunal spécial pour le Liban (TSL).
Cette femme de 39 ans a raconté depuis Beyrouth par visioconférence la quête traumatisante de sa famille pour retrouver le corps de son père.
« La police avait refusé de nous aider, nous avons dû trouver des chiens renifleurs nous-mêmes », a-t-elle expliqué, suscitant l'étonnement des magistrats du TSL, siégeant à La Haye. « Nous étions sans nouvelles, complètement perdus et dans un état de détresse. Nous avions besoin de savoir exactement ce qu'il s'était passé », a encore dit, très émue, Lama Ghalayini.
Homme d'affaires et pilote de formation, son père, Abdel-Hamid Ghalayini, était parti se promener dans Beyrouth le 14 février 2005 lorsque l'explosion s'était produite, provoquant la mort de 22 personnes, dont 13 passants. Son corps avait finalement été découvert sous les décombres après de longues recherches, plus de deux semaines après l'attentat.
Cette femme est la première des sept personnes appelées à témoigner d'ici à la fin de la semaine prochaine, tandis que 23 autres déclarations seront versées au dossier.

« J'ai vu des morceaux de corps parmi les débris calcinés... C'était le chaos total » : Lama Ghalayini, fille de Abdel-Hamid Ghalayini, un passant tué dans l'attentat-suicide qui a causé la mort de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri à Beyrouth, le 14 février 2005, a été hier la première proche d'une des victimes à témoigner, 12 ans après, devant le Tribunal spécial pour le...

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