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Moyen Orient et Monde - États-Unis

Trump se sépare de Bannon, conseiller provocateur et controversé

Le président Donald Trump et Steve Bannon (à droite), le 22 janvier 2017. Carlos Barria/Reuters

Après des semaines de spéculations et dans un climat d'extrême tension à la Maison-Blanche, Donald Trump s'est finalement séparé hier de Steve Bannon, conseiller aussi provocateur que controversé. Contempteur virulent de « l'establishment » et des « élites », l'ancien patron du très droitier site Breitbart News n'aura tenu qu'un peu plus de six mois dans la West Wing. Ce départ permet à Donald Trump d'envoyer un message aux ténors de son gouvernement et aux nombreux élus républicains exaspérés par les orientations de cet homme de 63 ans à la démarche nonchalante qui promettait l'avènement d'un « nouvel ordre politique ».
Mais il suscite aussi une myriade d'interrogations sur le rôle que ce dernier entend désormais jouer en dehors de la Maison-Blanche. À Washington, nombre d'observateurs pointent déjà du doigt le pouvoir de nuisance de celui qui fut un personnage central de la campagne atypique de Donald Trump. « Le secrétaire général de la Maison-Blanche, John Kelly, et Steve Bannon se sont mis d'accord sur le fait qu'aujourd'hui serait le dernier jour de Steve », a annoncé Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche. L'annonce de ce départ intervient à un moment particulièrement difficile pour Donald Trump, empêtré dans la polémique sur ses propos après les violences de Charlottesville, lorsqu'il a affirmé que les torts se trouvaient des deux côtés, renvoyant dos à dos suprémacistes blancs et manifestants venus dénoncer ces derniers.

« Pas un raciste »
En début de semaine, le président septuagénaire, qui aime distribuer les bons et les mauvais points comme dans une émission de téléréalité, avait déjà laissé entendre que son conseiller était en mauvaise posture. S'il l'avait loué en apparences – « J'aime bien M. Bannon, c'est un ami (...). C'est quelqu'un de bien, pas un raciste » –, il avait aussi rappelé qu'il était arrivé « tard » dans son équipe. « Nous verrons ce qui arrivera à M. Bannon », avait-il lancé, menaçant, donnant corps aux articles évoquant son extrême irritation face aux fuites organisées par son conseiller pour nuire aux factions rivales au sein de la Maison-Blanche.
Source : AFP

Après des semaines de spéculations et dans un climat d'extrême tension à la Maison-Blanche, Donald Trump s'est finalement séparé hier de Steve Bannon, conseiller aussi provocateur que controversé. Contempteur virulent de « l'establishment » et des « élites », l'ancien patron du très droitier site Breitbart News n'aura tenu qu'un peu plus de six mois dans la West Wing. Ce départ...

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