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Liban - Législatives partielles

Farid Haykal el-Khazen dénonce une violation de la Constitution

L'ancien député du Kesrouan, Farid Haykal el-Khazen, a affirmé hier que la non-tenue des élections législatives partielles constituait une violation de la Constitution. Les sièges de Michel Aoun (Kesrouan), de Badr Wannous (Tripoli), décédé le 5 janvier 2017, et de Robert Fadel (Tripoli), qui a présenté sa démission le 30 mai 2016, sont, rappelons-le, toujours vacants. L'article 41 de la Constitution stipule qu'une partielle doit être organisée dans un délai de deux mois en cas de vacance d'un siège à la Chambre, sauf si l'on se trouve à moins de six mois des élections générales.
« Nous avons attendu 15 ans pour qu'une nouvelle loi électorale soit adoptée, et, aujourd'hui, ils violent la Constitution et la loi en n'organisant pas les législatives partielles », a dénoncé M. Khazen lors d'une conférence de presse, ajoutant que « le peuple a le droit de choisir ses représentants ». « La tenue des élections partielles ne nécessite aucun consensus politique, a-t-il martelé. Il est du devoir du ministre de l'Intérieur de convoquer les collèges électoraux conformément à la loi », a-t-il ajouté.
L'ancien député a affirmé que « les élections partielles sont un droit constitutionnel pour les Libanais, d'autant qu'il n'existe pas de démocratie sans élections ». « Le pouvoir politique n'a pas le droit d'ôter aux citoyens libanais leur droit au vote, ni celui de choisir leurs représentants au Parlement », a-t-il dit. Il a par ailleurs assuré que le « Kesrouan n'est pas une terre spoliée » et que « les hommes qui méritent de représenter la région au sein du Parlement sont présents » et prêts à le faire.
M. Khazen a finalement appelé le président de la République à assurer son rôle de garant de la Constitution et signer le décret de convocation des collèges électoraux.

L'ancien député du Kesrouan, Farid Haykal el-Khazen, a affirmé hier que la non-tenue des élections législatives partielles constituait une violation de la Constitution. Les sièges de Michel Aoun (Kesrouan), de Badr Wannous (Tripoli), décédé le 5 janvier 2017, et de Robert Fadel (Tripoli), qui a présenté sa démission le 30 mai 2016, sont, rappelons-le, toujours vacants. L'article 41 de...

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