Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Syrie

Les forces russes déployées le long de deux zones de désescalade

Un enfant syrien joue dans les ruines d’un appartement détruit dans le quartier de Douma, dans la Ghouta orientale, près de Damas. Bassam Khabieh/Reuters

Les forces de la police militaire russe ont été déployées le long de deux zones de désescalade en Syrie, dans le sud-ouest du pays et dans la Ghouta orientale (près de Damas), pour y surveiller le respect de la trêve, a annoncé hier l'armée russe.
« Pour assurer le respect du cessez-le-feu, la police militaire russe a déployé deux postes de contrôle et dix postes de surveillance » le long des frontières de la zone de désescalade dans le sud-ouest de la Syrie, a déclaré le général Sergueï Roudskoï, de l'état-major russe, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Les forces russes ont été déployées vendredi et samedi derniers dans cette zone, qui comprend les régions de Deraa, Qouneitra et Soueida, a-t-il précisé.
Deux autres postes de contrôle et quatre postes de surveillance ont été déployés hier dans la Ghouta orientale, enclave rebelle proche de Damas, selon la même source. « Ces mesures permettront de maintenir le cessez-le-feu, d'assurer l'accès sans entraves des cargaisons humanitaires et le retour des réfugiés et des personnes déplacées », a souligné le général Roudskoï.
La Russie a informé « à l'avance » ses collègues américains, jordaniens et israéliens du déploiement de ses forces dans le sud-ouest de la Syrie, a-t-il assuré.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a pour sa part estimé que la création de ces zones de désescalade était « un exemple concret » prouvant que Moscou et Washington sont en mesure de « travailler ensemble et de trouver des solutions » en faveur du règlement du conflit syrien. Négocié par les Russes et les Américains, le cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie, non loin des frontières jordanienne et israélienne, est entré en vigueur le 9 juillet. L'arrêt des combats dans certaines « zones » de la Ghouta orientale a été annoncé par l'armée syrienne le 22 juillet, quelques heures après l'annonce par Moscou d'un accord pour sécuriser cette enclave rebelle assiégée près de Damas.
Début juillet, des discussions multilatérales tenues à Astana au Kazakhstan n'avaient pas permis d'aboutir à la sécurisation de plusieurs zones pour parvenir à un cessez-le-feu durable en Syrie.
Un possible déploiement de forces de maintien de la paix avait été évoqué pour quatre zones de la région d'Idleb (Nord-Ouest), de la province de Homs (centre), dans la Ghouta orientale et dans le sud du pays.

Source : AFP

Les forces de la police militaire russe ont été déployées le long de deux zones de désescalade en Syrie, dans le sud-ouest du pays et dans la Ghouta orientale (près de Damas), pour y surveiller le respect de la trêve, a annoncé hier l'armée russe.« Pour assurer le respect du cessez-le-feu, la police militaire russe a déployé deux postes de contrôle et dix postes de surveillance »...

commentaires (1)

L’offensive contre al-Nosra a cautionné les analyses selon lesquelles les six ans de guerre en Syrie ont contribué à provoquer « une mutation » dans les rangs de la Résistance : d’une force asymétrique, le Hezbollah est devenu une Armée « tactique », susceptible de « mener des opérations terrestres très complexes mieux que n’importe quelle armée régulière ». Ersal est un laboratoire de guerre grandeur nature : pour la première fois depuis son émergence, le Hezb libanais s’est comporté en une véritable armée « hybride », ayant recours à la fois aux techniques de guerre asymétrique et de guerre régulière. Une rareté dans un monde où les « grandes puissances militaires » souffrent de poltronisme. En outre, pour la première fois depuis sa naissance, les hauts commandants du Hezb mènent leurs opérations depuis un QG qui reste en relation avec les conseillers militaires russes et iraniens. Combinée aux succès militaires des forces de Mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) qui ont largement contribué à la reprise de Mossoul, cette victoire prouve une chose : l’Occident ne peut plus ignorer le Hezb résistant au cours de tout pourparler politique à venir. Tout État ayant le désir de se battre contre le terrorisme, et de se battre « réellement » se devra de composer avec la Résistance du Hezb résistant.

FRIK-A-FRAK

13 h 39, le 26 juillet 2017

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • L’offensive contre al-Nosra a cautionné les analyses selon lesquelles les six ans de guerre en Syrie ont contribué à provoquer « une mutation » dans les rangs de la Résistance : d’une force asymétrique, le Hezbollah est devenu une Armée « tactique », susceptible de « mener des opérations terrestres très complexes mieux que n’importe quelle armée régulière ». Ersal est un laboratoire de guerre grandeur nature : pour la première fois depuis son émergence, le Hezb libanais s’est comporté en une véritable armée « hybride », ayant recours à la fois aux techniques de guerre asymétrique et de guerre régulière. Une rareté dans un monde où les « grandes puissances militaires » souffrent de poltronisme. En outre, pour la première fois depuis sa naissance, les hauts commandants du Hezb mènent leurs opérations depuis un QG qui reste en relation avec les conseillers militaires russes et iraniens. Combinée aux succès militaires des forces de Mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) qui ont largement contribué à la reprise de Mossoul, cette victoire prouve une chose : l’Occident ne peut plus ignorer le Hezb résistant au cours de tout pourparler politique à venir. Tout État ayant le désir de se battre contre le terrorisme, et de se battre « réellement » se devra de composer avec la Résistance du Hezb résistant.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 39, le 26 juillet 2017

Retour en haut