Saydet el-Jabal appelle à étendre le champ d’application de la 1701

La rencontre de Saydet el-Jabal appelle à étendre le champ d'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU afin d'assurer la sécurité des frontières libano-syriennes « qui devraient être placées sous la surveillance de l'armée libanaise, en collaboration avec les forces onusiennes, à l'instar de la situation qui prévaut à la frontière Sud ».
« Il faut être vigilants face au flux des groupes armés qui traversent les frontières de manière chaotique et face aux allégations du Hezbollah qui prétend combattre le terrorisme », a soutenu la Rencontre de Saydet el-Jabal lors de sa réunion hebdomadaire qui a fait le suivi de sa réunion extraordinaire du samedi 8 juillet à Zahlé. Et d'ajouter : « L'action de l'armée qui assume la responsabilité de la lutte contre le terrorisme fait l'objet d'un consensus national. Mais il est inadmissible, car cela porterait atteinte à la cohésion interne, que cette responsabilité soit également assumée par la milice du Hezbollah qui relève, de son propre aveu, d'un pays étranger. »
« Il est grand temps d'apprendre des erreurs du passé, poursuit le communiqué de Saydet el-Jabal. Le Liban a payé un lourd tribut du fait que l'armée libanaise et les forces de l'ONU ont été empêchées de sécuriser les frontières Sud. Seul un déploiement de l'armée et des forces onusiennes le long de toutes les frontières libanaises est susceptible d'engager le Liban sur la voie de la stabilité et de la prospérité. N'est-ce pas là le droit naturel des Libanais après un demi-siècle de guerres et d'instabilité ? »
En conclusion, la Rencontre de Saydet el-Jabal a déploré l'accroissement du malaise ressenti par « une grande faction des Libanais qui estiment que la mainmise du Hezbollah sur la décision politique au sein des institutions de l'État est en contradiction avec l'accord de Taëf, la Constitution et les résolutions internationales ».