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Liban - Tirs de joie

Ghanem appelle les juges à ne pas répondre aux interventions politiques

Samy Gemayel entouré, à Saïfi, des membres de la délégation des familles des victimes.

Le dossier des victimes de tirs de joie a été hier au cœur de la réunion de la commission parlementaire de l'Administration et de la Justice, présidée par le député Robert Ghanem, en présence des députés Nehmetallah Abinasr, Nawwaf Moussaoui, Imad el-Hout, Nadim Gemayel, Hani Kobeissi, Ghassan Moukheiber, Samir el-Jisr, Ziad Assouad et Boutros Harb. La réunion s'est déroulée en présence de la représentante du ministère de la Justice, Marie-Denise Méouchi, du président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Fahd, du procureur général près la Cour de cassation, Samir Hammoud, de l'inspecteur général judiciaire, Malek Seaïb. Le ministère de l'Intérieur, lui, n'a dépêché aucun représentant à la rencontre.
La réunion hebdomadaire de la commission était focalisée sur le bon fonctionnement de la justice, évoquant notamment la polémique née de l'accusation lancée par le ministre de la Justice contre certains députés concernant le dossier de l'électricité.
Mais elle s'est ensuite attardée sur la libération sans procès de personnes arrêtées par le ministère de l'Intérieur pour avoir tiré des coups de feu de joie à l'annonce des résultats du brevet.
À l'issue de la réunion, M. Ghanem a assuré que « cette affaire ne passera pas ». « Nous nous concentrons sur le rôle de la justice et sur la nécessité d'éviter les différences dans le traitement des personnes arrêtées », a-t-il noté. Selon lui, les arrestations ont été faites suite à « des dénonciations ».
Robert Ghanem a reconnu l'existence d'interventions politiques pour libérer les personnes arrêtées, estimant que cela n'est justifiable qu'en cas d'injustice. Il a appelé dans ce cadre les juges à « ne pas répondre à ces ingérences politiques » et la justice à ne pas favoriser ce genre d'interventions.

Samy Gemayel
Dans ce contexte, le chef du parti Kataëb, le député Samy Gemayel, a adressé hier une question écrite au gouvernement, après les déclarations des ministres de l'Intérieur et de la Justice concernant la libération, suite à des interventions politiques, de plusieurs personnes accusées d'avoir utilisé des armes à feu au cours des dernières semaines. « Ont-elles été réellement libérées ? Qui sont les politiques qui sont intervenus auprès de la justice ? Seront-ils poursuivis ? Quelles sont les mesures qui seront prises par le gouvernement et le ministre de la Justice pour garantir le bon fonctionnement de la justice ? »
s'est demandé M. Gemayel.
Il s'exprimait à Saïfi devant une délégation formée des familles des victimes Sarah Sleiman, Eliane Safatly, Ramzi Siblini et Yves Naufal, accompagnée des membres du mouvement « Ma tensouna » créé par Mme Zeina Bassil Chamoun.
Les familles des victimes ont remis à M. Gemayel un dossier comptant une vingtaine de cas de personnes tuées par des tirs.

Le dossier des victimes de tirs de joie a été hier au cœur de la réunion de la commission parlementaire de l'Administration et de la Justice, présidée par le député Robert Ghanem, en présence des députés Nehmetallah Abinasr, Nawwaf Moussaoui, Imad el-Hout, Nadim Gemayel, Hani Kobeissi, Ghassan Moukheiber, Samir el-Jisr, Ziad Assouad et Boutros Harb. La réunion s'est déroulée en...
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