L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a annoncé vendredi qu'elle se prononcerait en octobre sur la destitution de son président, l'Espagnol Pedro Agramunt, mis en cause pour s'être affiché en mars à Damas au côté de Bachar el-Assad.
Une proposition de destitution "vient d'être présentée" par 158 des 324 parlementaires qui composent l'APCE, "appartenant à 5 groupes politiques et 36 délégations nationales", a précisé l'institution dans un communiqué.
L'Assemblée européenne s'était dotée mardi d'une nouvelle procédure rendant possible une telle destitution, qui n'était pas possible jusqu'à présent. La proposition de destitution de M. Agramunt sera soumise au vote à l'ouverture de la prochaine session de l'APCE, c'est-à-dire le 9 octobre. Sauf si, d'ici là, M. Agramunt démissionnait.
Le sénateur espagnol, vivement mis en cause par ses pairs depuis la révélation de son voyage, a été écarté vendredi par l'Assemblée, qui lui a interdit de voyager et de s'exprimer en son nom. Pour autant, M. Agramunt est toujours président de droit de l'institution. Cette semaine, il n'a fait aucune apparition à Strasbourg, laissant le "perchoir" de l'Assemblée à l'un ou l'autre de ses vice-présidents.
Plusieurs élus l'avaient invité dès mardi à partir de lui-même. "Ca suffit. Tous les groupes politiques ont retiré leur confiance à Pedro Agramunt, mais il refuse de démissionner. Retirez-vous maintenant, tout de suite", a lancé l'élue libérale luxembourgeoise Anne Brasseur.
L'APCE est une instance de concertation entre 324 parlementaires issus des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe, qui se réunissent quatre fois par an à Strasbourg pour débattre de l'Etat de droit, de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre la corruption.
Une proposition de destitution "vient d'être présentée" par 158 des 324 parlementaires qui composent l'APCE, "appartenant à 5 groupes politiques et 36 délégations nationales", a précisé l'institution dans un communiqué.
L'Assemblée européenne s'était dotée mardi d'une nouvelle procédure rendant possible une telle destitution, qui n'était pas possible jusqu'à présent. La proposition de destitution de M. Agramunt sera soumise au vote à l'ouverture de la prochaine session de l'APCE, c'est-à-dire le 9 octobre. Sauf si, d'ici là, M. Agramunt démissionnait.
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