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Syrie : de Mistura espère un contexte favorable pour le prochain round de Genève

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie a espéré mardi que les discussions prévues à partir de la semaine prochaine, à Astana puis au sommet du G20, permettront de créer un contexte favorable pour le prochain round prévu à Genève, malgré les tensions croissantes.

"Une trajectoire idéale dans les deux prochaines semaines permettrait d'arriver à des progrès à Astana les 4-5 juillet, puis une nouvelle série de réunions sur les aspects techniques avec l'opposition dans cette même semaine, et ensuite un dialogue entre les grands acteurs internationaux lors du sommet du G20 de Hambourg les 7 et 8 juillet, où la Syrie sera inévitablement un sujet", a déclaré l'émissaire, Staffan de Mistura, avant des consultations avec les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à New York. "J'espère que la combinaison de ces éléments aidera à créer un environnement propice pour le prochain round de négociations inter-syriennes à Genève" en juillet, a-t-il ajouté.

De nouveaux pourparlers de paix pour la Syrie parrainés par la Russie, l'Iran et la Turquie sont prévus à Astana, capitale du Kazakhstan, les 4 et 5 juillet, avant un septième round de négociations sous l'égide de l'ONU le 10 juillet à Genève.

Lors des derniers pourparlers d'Astana en mai, la Russie et l'Iran, alliés du président Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien des rebelles, ont adopté un plan visant à créer des zones sécurisées pour instaurer une trêve durable dans plusieurs régions. Ce plan a permis à "beaucoup de villes de revenir à un certain degré de normalité", a souligné mardi M. de Mistura, même si les combats "se sont intensifiés" dans d'autres.

A Genève, le dernier round de négociations s'est achevé le 19 mai au bout de quatre jours, sans réel progrès.
Les tensions entre les différents protagonistes du conflit syrien, qui a fait plus de 320.000 morts en six ans,

n'ont fait que se renforcer ce mois-ci, notamment entre le régime syrien et les forces soutenues par les Etats-Unis dans le pays, faisant planer le spectre d'une confrontation militaire entre Washington et Damas.

Lundi, les Etats-Unis ont annoncé que le régime de Bachar al-Assad préparait une nouvelle attaque chimique, et se sont dits prêts à y riposter comme ils l'avaient fait après l'attaque chimique présumée du 4 avril à Khan Cheikhoun, dans la province rebelle d'Idleb (nord-ouest). Le Kremlin a vivement réagi mardi matin, condamnant les "menaces inadmissibles" de Washington contre son allié syrien.

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie a espéré mardi que les discussions prévues à partir de la semaine prochaine, à Astana puis au sommet du G20, permettront de créer un contexte favorable pour le prochain round prévu à Genève, malgré les tensions croissantes.
"Une trajectoire idéale dans les deux prochaines semaines permettrait d'arriver à des progrès à Astana les 4-5...