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Birmanie: trois Rohingyas tués dans un raid sur un camp d'entraînement

Trois "terroristes" ont été tués dans des raids menées par les forces de l'ordre en Birmanie contre des "camps d'entraînement" de radicaux de la minorité musulmane rohingya, d'après la presse officielle jeudi.

Les trois personnes tuées étaient "armées" et les forces de l'ordre ont agi "en état de légitime défense", assure le journal officiel Global New Light of Myanmar, citant un rapport officiel.

Les camps d'entraînement se situaient dans le nord-ouest de la Birmanie, dans les montagnes Mayu, une région isolée habitée essentiellement par des membres de la minorité musulmane des rohingyas, considérée comme une des plus persécutées au monde par l'ONU.

La région étant isolée et en grande partie interdite d'accès aux ONG et à la presse, aucune enquête indépendante n'a jusqu'ici confirmé l'existence de ces camps.

Depuis octobre dernier, plus de 70.000 Rohingyas ont fui la région vers le Bangladesh voisin, après une campagne de répression de l'armée birmane après des attaques meurtrières contre des postes frontière, menées par des militants rohingyas.

Les autorités birmanes assurent avoir découvert des armes et munitions diverses dans ces camps découverts cette semaine.
Les autorités affirment que ces camps de l'Arakan Rohyngya Salvation Army (ARSA) sont subventionnés par des "fonds étrangers". Elles accusent ce groupe, qui a revendiqué les attaques d'octobre dernier ayant fait neuf morts parmi les policiers, d'être lié au terrorisme islamiste international, ce que l'ARSA dément.

L'offensive menée par l'armée après les attaques a duré plusieurs mois et abouti, selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, à un "nettoyage ethnique" et "très probablement" à des crimes contre l'humanité.

Le gouvernement birman, au premier rang duquel l'ex-opposante Aung San Suu Kyi, rejette les accusations de l'ONU et l'offre d'envoi d'une mission d'enquête onusienne sur les exactions contre les Rohingyas, imputées à l'armée.

Traités comme des étrangers en Birmanie, un pays à une très large majorité bouddhiste, les Rohingyas sont apatrides même si certains vivent dans le pays depuis des générations.

Trois "terroristes" ont été tués dans des raids menées par les forces de l'ordre en Birmanie contre des "camps d'entraînement" de radicaux de la minorité musulmane rohingya, d'après la presse officielle jeudi.
Les trois personnes tuées étaient "armées" et les forces de l'ordre ont agi "en état de légitime défense", assure le journal officiel Global New Light of Myanmar, citant un...