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Liban

Le ministère des AE « prive les émigrés du droit de vote », affirme Harb

Le député Boutros Harb est revenu hier sur la question du vote des émigrés à partir de l'étranger, qu'il avait soulevée en marge du vote de la nouvelle loi électorale vendredi dernier.
M. Harb a ainsi relancé son appel au ministère des Affaires étrangères, l'invitant à lever les obstacles qui entravent le vote des émigrés en dehors du territoire libanais. « Lors du débat, j'avais attiré l'attention du président de la Chambre sur la politique délibérée du ministère des Affaires étrangères de priver les Libanais résidant à l'étranger de leur droit de vote » en imposant des conditions extralégales à l'exercice de ce droit, a souligné M. Harb. Les émigrés, qui viennent déclarer auprès des instances compétentes leur intention de participer au scrutin depuis l'étranger, se voient exiger par le ministère des AE de présenter un passeport ou une carte d'identité valides au moment de leur inscription. Une condition pourtant non énoncée ni dans l'ancienne ni dans la nouvelle loi électorale, a expliqué le député de Batroun. Et de préciser que « la loi n'exige la présentation de l'une de ces deux pièces d'identification qu'au moment du vote, et non de l'inscription ».
Selon M. Harb, cette condition imposée unilatéralement par le ministère des AE au cours des précédentes législatives « a dissuadé de nombreux Libanais de l'étranger de s'inscrire sur la liste des électeurs et d'exercer leur droit de vote ». Sans compter que cette condition favorise les « candidats les plus aisés, qui pourront payer les frais de voyage et de séjour à Beyrouth, de ceux qui, parmi les émigrés, leur sont potentiellement favorables ».
Sachant que ses remarques ont été « retenues dans le procès-verbal de la séance plénière », M. Harb a appelé le ministère des Affaires étrangères à émettre une circulaire à toutes les missions diplomatiques libanaises dans le monde pour les inciter à valider l'enregistrement des électeurs de l'étranger sans condition liée aux papiers d'identification. « Surtout que la nouvelle loi n'a rien changé à l'ancien texte à ce niveau », a-t-il encore dit.

Le député Boutros Harb est revenu hier sur la question du vote des émigrés à partir de l'étranger, qu'il avait soulevée en marge du vote de la nouvelle loi électorale vendredi dernier.M. Harb a ainsi relancé son appel au ministère des Affaires étrangères, l'invitant à lever les obstacles qui entravent le vote des émigrés en dehors du territoire libanais. « Lors du débat, j'avais...

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