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Décès d'une femme blessée dans le mouvement de panique à Turin

Une femme de 38 ans qui se trouvait dans le coma depuis le mouvement de panique ayant fait plus de 1.500 blessés le 3 juin à Turin (nord de l'Italie), est décédée, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l'hôpital où elle était soignée.

"Toute parole serait superflue. En mon nom et en celui de la ville, j'adresse mes condoléances pour la mort d'Erika", a réagi sur Twitter la maire de Turin, Chiara Appendino, précisant qu'un deuil public serait proclamé dans la ville le jour des funérailles.

La jeune femme, qui vivait au nord de Turin, près de la frontière suisse, était venue dans la capitale piémontaise avec son compagnon, supporter de la Juventus, pour regarder sur écran géant la finale de la Ligue des champions de football, perdue 4-1 par le club turinois face au Real Madrid.

Alors qu'on approchait de la fin du match, l'explosion de feux d'artifice suivie de rumeurs de bombe ont provoqué la panique sur la grande place San Carlo, dans le centre de Turin, où étaient réunis quelque 30.000 personnes.

La foule s'est alors mise à courir avant de se heurter à des barrières de sécurité ou aux bâtiments entourant la place. Beaucoup ont trébuché ou ont été blessés par des débris de verre. D'autres sont tombés dans une entrée de parking dont la barrière a cédé sous la pression de la foule.

La plupart des victimes, d'un total de 1.527 selon la préfecture, ont subi des blessures légères mais sept ont dû être emmenées aux urgences, dont trois dans un état grave, parmi lesquelles un enfant de sept ans qui est resté plusieurs jours dans le coma après avoir été piétiné mais qui se rétablit désormais.

Selon les médias italiens, Erika s'est retrouvée pressée contre un mur et la compression de sa cage thoracique a provoqué un arrêt cardiaque. Des sources médicales avaient annoncé jeudi matin que les lésions cérébrales qui en avaient suivi ne laissaient plus d'espoir.

Ses parents ont exprimé le désir que ses organes soient donnés, a précisé l'hôpital. Mais le corps devra également être autopsié dans le cadre de l'enquête en cours, dont le chef devrait passer de "coups et blessures involontaires" à "homicide involontaire".

Une femme de 38 ans qui se trouvait dans le coma depuis le mouvement de panique ayant fait plus de 1.500 blessés le 3 juin à Turin (nord de l'Italie), est décédée, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l'hôpital où elle était soignée.
"Toute parole serait superflue. En mon nom et en celui de la ville, j'adresse mes condoléances pour la mort d'Erika", a réagi sur Twitter la...