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Liban

Ils ont dit... sur la loi électorale

● Nabih Berry, lors de sa rencontre hebdomadaire du mercredi avec des députés : « La loi électorale est la meilleure possible, parce qu'elle donne au pays un nouvel élan et représente une nouvelle ère qui, nous l'espérons, sera dans l'intérêt de tous les Libanais. L'étape qui nous sépare des élections doit être exploitée pour un chantier législatif en vue d'édifier et de dynamiser les institutions dans tous les domaines. »

● Samir Geagea, leader des Forces libanaises, devant des présidents de municipalité de Minié-Denniyé : « Toute voix est importante et aura un impact sur l'opération électorale. (...). L'image des alliances électorales est encore floue et n'a pas été tranchée de manière définitive. »

● Walid Joumblatt, chef du Rassemblement démocratique, sur son compte Twitter : « L'important est de faire avec le fait accompli après la promulgation de la loi et de se préparer aux élections. Il s'agit d'une nouvelle étape, et nous y avons tous contribué. »

● Nadim Gemayel, député de Beyrouth, sur son compte Twitter : « Ils ont tout paralysé, puis fait accéder leur candidat à la présidence de la République. Ils ont gesticulé, puis formé un gouvernement selon leurs conditions. Ils ont fait fi des échéances constitutionnelles, puis réalisé leur objectif d'adopter la proportionnelle. Une fois encore, à vos ordres Nasrallah. »

● Michel Sleiman, ancien président de la République, sur son compte Twitter : « Il est honteux de demander aux soldats de l'armée de préserver la sécurité des électeurs et des candidats et, dans le même temps, de leur interdire de voter. Ils sont 120 000 jeunes d'une moyenne d'âge de 32 ans, privés du droit électoral au même titre que le sont les condamnés. Quelle démocratie prive de son droit de vote un citoyen jouissant de ses droits civiques ? »

● Mohammad Nasrallah, président du comité exécutif du mouvement Amal, lors d'un iftar : « La loi électorale doit être fondée sur la citoyenneté parce que le député libanais est celui de tous les Libanais sans exception. Le mouvement Amal sera toujours pour une loi électorale basée sur une seule circonscription, parce qu'il est du droit de chaque Libanais d'élire tous les membres du Parlement. »

● Nagib Mikati, ancien Premier ministre, lors d'un souhour à Tripoli : « La loi électorale va générer une diversité politique propre à donner une valeur ajoutée à l'action politique (...). Le projet élaboré par notre gouvernement en 2012 a été défiguré tant au niveau du nombre de votes préférentiels que du découpage des circonscriptions, du transfert des sièges et des sièges consacrés aux émigrés. »

● Le comité central du 14 Mars-On continue, dans un communiqué : « Le nouveau marché politique, nommé loi électorale, ressemble à tous les autres marchés viciés par la corruption et le partage du gâteau. Il s'agit du plus grand bluff de l'opinion publique, qui a usé du slogan de la proportionnelle pour faire croire à la réforme, et des listes préimprimées et des cartes magnétiques pour justifier la prorogation. (...). Le peuple doit entamer une résistance féroce contre le pouvoir. (...). Ce gouvernement doit chuter et il faut réclamer la formation d'un autre cabinet consacré aux élections, qui réviserait la loi électorale et empêcherait de transformer les ministères en sources de financement d'élections basées sur les alliances des gens au pouvoir. »

● Talal Arslane, ministre des Déplacés, dans une déclaration : « Nous proposons avec courage une nouvelle loi sur les partis pour nous libérer des marécages et ghettos confessionnels. Après la loi électorale, une loi moderne sur les partis nous conduira davantage vers la citoyenneté. »

● Jamil Sayed, ancien directeur général de la Sûreté générale : « Le vote préférentiel ajouté à la proportionnelle dans une société comme la nôtre sera, dans les circonscriptions à mixité communautaire, un vote confessionnel par excellence. En outre, la compétition au sein d'une même liste ou entre les listes sur un vote préférentiel favorisera la corruption et l'achat de voix. »

● Naufal Daou, membre du secrétariat général du 14 Mars : « Le vote préférentiel au niveau du caza affaiblit la représentation chrétienne plutôt qu'elle ne la renforce. Dans les mohafazats de Saïda et de Nabatiyé et dans les cazas de Tyr, Bint Jbeil, Hasbaya, Rachaya, Denniyé, Minié, cette mesure va empêcher 70 000 électeurs chrétiens d'exprimer leur voix préférentielle pour le député chrétien qui se présente dans leur circonscription. (...). Il semble qu'à travers le regroupement de Bécharré et du Akkar, qui n'ont aucun lien géographique, se concocte le retour du style Ghazi Kanaan. »

● Amal Abou Zeid, député du bloc du Changement et de la Réforme : « Nous avons demandé que la date des élections soit proche, mais l'insistance du Premier ministre Saad Hariri a entraîné la prorogation du mandat parlementaire jusqu'en mai 2018. (...). Le président de la République se réunira avec les chefs des blocs parlementaires pour évoquer les questions liées au volet politique de la loi électorale, afin de se mettre d'accord sur les prochaines étapes de l'action du gouvernement, et ce en vue d'éviter les conflits. »

● Nabih Berry, lors de sa rencontre hebdomadaire du mercredi avec des députés : « La loi électorale est la meilleure possible, parce qu'elle donne au pays un nouvel élan et représente une nouvelle ère qui, nous l'espérons, sera dans l'intérêt de tous les Libanais. L'étape qui nous sépare des élections doit être exploitée pour un chantier législatif en vue d'édifier et de...

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