Un Syrien de 31 ans, placé en détention en février sur des soupçons de viol en Syrie qualifié de "crime de guerre", a été relâché par la justice allemande, a annoncé lundi le Parquet fédéral.
Les soupçons pesant sur cet homme, identifié comme Akram A. et membre présumé du groupe jihadiste Etat islamique (EI), ne sont plus suffisamment étayés pour le maintenir en détention, a justifié le Parquet compétent en matière d'affaires de terrorisme.
La poursuite de l'enquête depuis le 7 février semble finalement révéler "un autre déroulement des faits" que ceux justifiant son arrestation, a poursuivi l'autorité sans fournir d'autres précisions.
Le Syrien, interpellé dans le nord-est de l'Allemagne, était soupçonné d'avoir été membre de l'organisation EI en Syrie où il était affecté à un poste de contrôle chargé de la surveillance d'une frontière du territoire conquis par le groupe jihadiste.
Le suspect était soupçonné d'y avoir violé début 2016 une Syrienne qui tentait de fuir l'EI avec ses enfants, ce qui constitue un "crime de guerre" puisque la victime, qui fuyait une zone placée sous le joug de l'EI, était "protégée par le droit international humanitaire".
L'afflux de plus d'un million de migrants en Allemagne depuis 2015, dont des centaines de milliers de Syriens, a permis à la justice allemande d'engager des procédures concernant des exactions commises en Syrie et en Irak.
Les soupçons pesant sur cet homme, identifié comme Akram A. et membre présumé du groupe jihadiste Etat islamique (EI), ne sont plus suffisamment étayés pour le maintenir en détention, a...
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