Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

La Géorgie dément être impliqué dans l'enlèvement d'un journaliste azerbaïdjanais

Les autorités de Tbilissi ont démenti jeudi être mêlées dans l'enlèvement d'un journaliste d'opposition azerbaïdjanais, qui vivait en exil en Géorgie et qui a été remis de force à son pays, selon son avocat.

Le journaliste Afgan Moukhtarli, 43 ans, a été placé mercredi en détention provisoire pour trois mois par un tribunal azerbaïdjanais, qui l'accuse d'avoir franchi illégalement la frontière et d'y avoir tenté de faire passer de l'argent.
"Les forces de l'ordre géorgiennes n'ont rien à voir avec cet enlèvement", a affirmé jeudi le ministre de l'Intérieur géorgien Guiorgui Mgebrichvili. "Ne tirons pas de conclusions hâtives. L'enquête va révéler la vérité", a-t-il ajouté.

M. Moukhtarli, qui résidait depuis 2015 en Géorgie après s'être enfui d'Azerbaïdjan où il menait une enquête sur le président Ilham Aliev, a été enlevé à Tbilissi par des inconnus, battu et remis de force aux autorités de son pays, avait déclaré mercredi son avoct, Elchine Sadykhov.

L'organisation Amnesty International, qui a appelé à sa libération, a affirmé que les autorités géorgiennes semblaient "complices de cet enlèvement atroce".

Le président géorgien Guiorgui Margvelachvili avait de son côté déjà affirmé mercredi que la "disparition du territoire géorgien" de M. Moukhtarli était "un défi sérieux à l'Etat géorgien et à sa souveraineté".

Le ministère de l'Intérieur a annoncé avoir ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette "arrestation illégale".
Le commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe Nils Muiznieks a également exigé la libération "sans délai" de M. Moukhtarli.

L'Azerbaïdjan est souvent critiqué par les ONG internationales pour des abus visant les défenseurs des droits de l'Homme et les personnes critiques du président Ilham Aliev, qui rejette ces accusations.
Cette ex-république soviétique du Caucase est 162e au classement mondial de la liberté de la presse 2017.

Les autorités de Tbilissi ont démenti jeudi être mêlées dans l'enlèvement d'un journaliste d'opposition azerbaïdjanais, qui vivait en exil en Géorgie et qui a été remis de force à son pays, selon son avocat.
Le journaliste Afgan Moukhtarli, 43 ans, a été placé mercredi en détention provisoire pour trois mois par un tribunal azerbaïdjanais, qui l'accuse d'avoir franchi...