Le président américain Donald Trump a accueilli jeudi son homologue français Emmanuel Macron à l'ambassade des Etats-Unis à Bruxelles pour leur toute première rencontre, un déjeuner de travail en marge d'un sommet de l'Otan, a constaté un journaliste de l'AFP.
Melania Trump était également sur le perron de l'ambassade pour recevoir le nouveau président français, dont l'épouse Brigitte ne participait pas au déjeuner de travail.
Au menu, chargé, d'une rencontre prévue pour durer une grosse heure: le sommet de l'Otan et celui du G7 qui s'ouvrira jeudi en Italie, les crises régionales (Syrie, Ukraine, Corée du Nord...), l'économie et le respect, toujours incertain, par la nouvelle administration américaine de l'accord de Paris sur le climat.
Compte-tenu de la relative brièveté de cette rencontre organisée dans la salle à manger au décor d'inspiration japonaise de l'ambassade américaine, l'Elysée avait indiqué mercredi se préparer à des échanges "très directs" et "concis" entre les deux dirigeants. "Nous essaierons aussi de faire avancer la question du climat", avait-on indiqué de même source.
Emmanuel Macron, élu le 8 mai et investi le 14, fait, avec cette rencontre et le sommet de l'Alliance atlantique qui suivra, ses premiers pas sur la scène diplomatique internationale. Il s'envolera vendredi pour le G7 de Taormina (Italie). Puis il recevra lundi le président russe Vladimir Poutine dans le cadre très royal de Versailles, près de Paris, un autre test diplomatique majeur, avant le G20 de Hambourg (Allemagne) début juillet.
Donald Trump figurait parmi les premiers dirgigeants à l'avoir félicité après son élection, lui adressant dans un tweet ses "félicitations" pour "sa large victoire" et se disant "impatient de travailler avec lui !".
Melania Trump était également sur le perron de l'ambassade pour recevoir le nouveau président français, dont l'épouse...
Les plus commentés
Comment les Arabes peuvent-ils dire non à Trump ?
Washington s’opposerait à un (nouveau) délai pour le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud
La survie politique, nouvelle priorité du Hezbollah