Le président libanais Michel Aoun et le Premier ministre Saad Hariri se sont exprimés mercredi, à l'occasion d'un Conseil des ministres au palais présidentiel de Baabda, en faveur d'une nouvelle loi électorale dans la perspective des législatives prévues cette année.
"L'ensemble des parties et le Parlement ont jusqu'au 20 juin pour parvenir à un accord sur une nouvelle loi électorale. C'est le but que nous devons poursuivre", a déclaré M. Aoun. La veille, il avait rappelé que la loi, dite de 1960, était toujours en vigueur.
Cette loi électorale, fondée sur le mode majoritaire plurinominal, est rejetée officiellement par la plupart des formations politiques, qui n'ont cependant toujours pas réussi à s'entendre sur un nouveau texte. La Chambre a déjà prorogé son propre mandat par deux fois, en 2013 et en 2014. Une séance parlementaire est prévue le 29 mai pour le vote d'une nouvelle prorogation de la législature, qui s'achève le 20 juin.
De son côté, M. Hariri a déclaré que "tous les moyens doivent être mis en œuvre pour aboutir à une nouvelle loi électorale. "Il y a une vraie opportunité", a-t-il ajouté, indiquant que "personne ne se satisfait du vide ou de la loi de 1960".
"L'ensemble des parties et le Parlement ont jusqu'au 20 juin pour parvenir à un accord sur une nouvelle loi électorale....
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