La Tour Eiffel et la Tour Montparnasse seront symboliquement éteintes mardi soir à Paris tandis que les drapeaux seront mis en berne sur les édifices publics mercredi en France, en hommage aux victimes de l'attentat de Manchester.
Le Premier ministre français Édouard Philippe a indiqué que la décision de mettre en berne les drapeaux, "en hommage à la mémoire des victimes", avait été prise "conformément à la demande du président de la République" Emmanuel Macron. Ce dernier, qui a fait part de son "effroi" et de sa "consternation" après l'attentat, s'est rendu mardi à l'ambassade britannique où il a signé un livre de condoléances.
La tour Eiffel et la tour Montparnasse seront aussi symboliquement éteintes mardi soir, ont annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo et le service de presse de la tour Montparnasse, le plus haut gratte-ciel de la capitale française.
"En visant Manchester, les terroristes ont aussi voulu s'attaquer aux valeurs communes qui sont les nôtres: notre attachement indéfectible à la démocratie, à la liberté, à l'humanisme et au vivre-ensemble", a déclaré la maire de Paris.
"Face à cette menace aveugle et persistante, les villes ont le devoir de faire front commun", a ajouté Mme Hidalgo, en exprimant son soutien aux "nombreuses victimes": "Je veux leur dire que les Parisiens, qui ont connu une telle épreuve, sont à leurs côtés".
Ce symbole d'hommage aux victimes est régulièrement mis en place par la Ville: la Tour Eiffel avait ainsi déjà été éteinte après les attentats jihadistes du 13 novembre 2015 à Paris, mais aussi en soutien aux habitants d'Alep en décembre 2016, ou encore en hommage aux victimes des récents attentats islamistes de Londres, Saint-Peterbourg et Stockholm.
L'attentat-suicide a fait 22 morts à la sortie d'un concert à Manchester, dont des enfants. Il a été attribué à un jeune homme de 22 ans, nommé Salman Abedi, selon la police de Manchester.
Le groupe État islamique a revendiqué l'attentat affirmant que l'un "des soldats du califat a(vait) placé des bombes dans la foule".
Le Premier ministre français Édouard Philippe a indiqué que la décision de mettre en berne les drapeaux, "en hommage à la mémoire des victimes", avait été...
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